Sous l’égide du ministre de l’Energie, chargé des Ressources Naturelles, Yonis Ali Guedi, a eu lieu, au Grand Bara, en ce jour de lundi 20 novembre 2023, la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction de la centrale électrique solaire d’une capacité de 25 Mégawatts.En effet, ce projet solaire lancé ce jour s’inscrit dans le droit fil de la Vision Djibouti 2035 du Président de la République, Ismail Omar Guelleh, et s’insère dans le cadre de la politique de mise en œuvre de transformation en profondeur du système énergétique national basée sur l’exploitation des énergies renouvelables disponibles dans notre pays, qu’elles soient de sources éoliennes, solaires, géothermiques ou encore issues de la marée motrice ou de la biomasse… 

Cet évènement s’est déroulé en présence du ministre de l’intérieur, Saïd Nouh Hassan,du préfet et des parlementaires de la région d’Ali-Sabieh, du président du Conseil régional, du président directeur général de la société AMEA Power, M. Hussein J. Al Nowais, du directeur général du Fonds Souverain de Djibouti, M. Slim Feriani, du directeur général adjoint de l’Electricité de Djibouti (EDD), M. Aboubaker Hassan Guessod, de hauts responsables des institutions publiques, des cadres du ministère de l’Energie, des Okals ainsi que des représentants de la population de la région d’Ali-Sabieh. 

En effet, ce projet solaire lancé ce jour s’inscrit dans le droit fil de la Vision Djibouti 2035 du Président de la République, Ismail Omar Guelleh, et s’insère dans le cadre de la politique de mise en œuvre de transformation en profondeur du système énergétique national basée sur l’exploitation des énergies renouvelables disponibles dans notre pays, qu’elles soient de sources éoliennes, solaires, géothermiques ou encore issues de la marée motrice ou de la biomasse. 

Ce projet solaire, qui sera réalisé avec un financement à hauteur de 33 millions de dollars US, l’équivalent de 6 milliards de nos francs, est monté sous le modèle du Partenariat Public Privé (PPP) liant le Ministère de l’Energie, chargé des Ressources Naturelles (MERN), la société émiratie AMEA POWER, le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) et l’Electricité de Djibouti (EDD) et ce, pour une durée de 25 ans. Ce projet sera concrétisé par GRAND BARA SOLAR SAS, une société de droit djiboutien créée par AMEA POWER et le FSD, conformément à la Loi sur le Partenariat Public Privé et en vertu de la convention de partenariat signée par les deux parties, qui deviennent des partenaires financiers dans cette nouvelle structure naissante. Le Fonds Souverain de Djibouti jouera un rôle essentiel en tant que représentant public et détiendra 25% du capital social de la société. 

Il est à noter que, lors de sa phase de construction, ce projet créera de centaines d’emplois directs et indirects, dynamisera l’économie régionale par un accroissement des activités socio-économiques et renforcera l’impact positif sur l’ensemble du territoire djiboutien en termes de croissance économique et de développement durable. 

Il sied de souligner également que la centrale solaire du Grand Bara sera construite dans un délai compris entre 16 et 18 mois et aura une capacité de production énergétique de 25 Mégawatts. Elle sera équipée des technologies de pointe les plus innovantes dans ce domaine par l’utilisation des panneaux solaires de dernière génération avec une batterie de stockage d’énergie de 5 Mégawatts heures afin de stabiliser l’énergie ainsi produite. Elle sera entièrement propre et inépuisable. L’intégration au réseau national sera facilitée par l’EDD (Électricité de Djibouti) via un raccordement sur la ligne électrique de 63 kV à proximité du site, anticipant également une extension future de la centrale allant jusqu’à 100 Mégawatts. 

La cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction de la centrale électrique solaire a été ponctuée par de chants et des danses folkloriques interprétés par des jeunes de la région d’Ali-Sabieh.  Ce fut ensuite autour des officiels de prendre la parole. 

Ainsi, le Directeur du Fonds Souverain de Djibouti, M. Slim Feriani, a d’emblée mis l’accent sur le rôle du FSD dans le financement des projets de développement d’envergure dans notre pays notamment en ce qui concerne les projets énergétiques. Il a ensuite indiqué que le Fonds Souverain de Djibouti constituait le bras financier de l’Etat. 

Il a enfin présenté les nombreuses activités menées par le FSD depuis sa création à nos jours. 

Quant au Président Directeur Général de la société émiratie AMEA POWER, M. Hussein J. Nowais, il n’a pas manqué de présenter les tenants et aboutissants du projet solaire de Grand Bara. Il a affirmé qu’il s’agissait d’un projet important à Djibouti et en Afrique de l’Est. Il a indiqué que le solaire constituait une aubaine pour stimuler le développement socio-économique de notre pays. Il a enfin remercié les plus autorités djiboutiennes pour tout l’appui apporté dans la réussite de ce projet. 

Ce fut enfin au tour du Ministre de l’Energie, chargé des Ressources Naturelles, Yonis Ali Guedi de clôturer la série des discours. Selon le Ministre, le projet de construction de la centrale électrique solaire du Grand Bara s’inscrit dans le droit fil de la Vision Djibouti 2035 du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh. Après avoir rappelé les objectifs majeurs poursuivis à travers le lancement de ce projet solaire, le Ministre a tenu enfin à remercier le PDG de la société émiratie AMEA POWER ainsi que les Directeurs Généraux du FSD et de l’EDD. 

Au terme des allocutions des officiels, le Ministre de l’Energie, chargé des Ressources Naturelles, le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti et le Président Directeur Général de la société émiratie AMEA POWER ont procédé à la pose du premier panneau solaire photovoltaïque du projet.    

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Pose de la première pierre du projet de construction de la centrale électrique solaire du Grand Bara | LA NATION

Le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed a présidé jeudi dernier au Djibouti Palace Kempinski la cérémonie de lancement par le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) de la première société de Crowdfunding “Inclufin”.


Cette cérémonie a vu la présence de plusieurs membres du gouvernement dont la ministre déléguée chargée de l’Economie Numérique et de l’Innovation, Mariam Hamadou Ali, du directeur général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), Dr Slim Feriani, du président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti
(APZFD), Aboubaker Omar Hadi, du secrétaire général de la Présidence, Mohamed Abdillahi Waïs, du Gouverneur de la Banque Centrale, Ahmed Osman Ali, du président de la chambre de commerce de Djibouti, Youssouf Moussa Dawaleh, de parlementaires, des représentants des missions diplomatiques et consulaires et de partenaires Techniques et Financiers de Djibouti.
Il s’agit en effet de la première plateforme crowdfunding à Djibouti pour rapprocher les porteurs de projets, jeunes entrepreneurs, start-uppeurs, innovateurs et les potentiels investisseurs. On parle ici de finance alternative et participative.
À l’ère de la Fintech, la révolution numérique a profondément transformé les mécanismes de financement, c’est pourquoi l’Etat Djiboutien, via le Fond Souverain de Djibouti (FSD), crée le fer de lance de l’économie, un service facilitateur et une source d’espoir pour la jeunesse Djiboutienne animée par l’idée d’entreprendre son
propre branding, « inclufin », cette dénomination résulte de l’association entre inclusion et finance. Autrement dit, Inclufin est un instrument primordial de l’inclusion sociale et financière, favorisant ainsi l’intégration de l’économie informelle.


A savoir que cette initiative est un mécanisme de financement digital innovant qui permet de solliciter les ressources financières de particuliers et d’institutions complémentaires à celles offertes par les banques principalement.
Inclufin bénéficie également du soutien de l’écosystème djiboutien et notamment du Fonds Souverains de Djibouti. Elle a pour vocation d’être un tremplin pour les projets à fort potentiel de développement à Djibouti en mettant en relation entrepreneurs et investisseurs dans un cadre structuré et sécurisé.
Dans son allocution, le Premier Ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, a dépeint le crowdfunding comme complémentaire au système bancaire en offrant à nos jeunes entrepreneurs la possibilité de s’adresser directement à un large public, qu’il s’agisse de résidents locaux ou de membres de la diaspora djiboutienne. Certains seront a-t-il dit, en mesure de solliciter un appui financier pour démarrer un projet ou un business donné sous forme de fonds propres, alors que d’autres le feront sous forme d’emprunts. Le Premier Ministre a par ailleurs fait savoir que ces plateformes facilitent également les levées de capitaux pour les projets communautaires et humanitaires.


Dans un discours prononcé a cette occasion, la ministre déléguée chargée de l’Economie Numérique et de l’Innovation, Mariam Hamadou Ali, a quant à elle indiqué que le cadre législatif, en cours d’élaboration, vise à faciliter et à stimuler l’écosystème entrepreneurial de Djibouti et la promesse qu’il établira une structure
solide pour la croissance et la pérennisation des startups en adressant des défis tels que la régulation, les incitations fiscales et l’accès au capital ». Cette complémentarité entre Startup Act et crowdfunding, selon elle, poserait « les bases réglementaires et incitatives pour que les startups, le crowdfunding viennent compléter ce dispositif en offrant une source de financement accessible et démocratique tout en se conjuguant pour doter Djibouti d’une synergie puissante ». Pour sa part, le directeur général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), Dr Slim Feriani, a souligné qu’« avec le premier projet du FSD, nous marquons le début d’un nouveau chapitre dans la vie de ce jeune fonds souverain, et qui en fait représente la phase de décollage de cette institution.»
Selon lui, le FSD est le promoteur et pour l’instant l’actionnaire unique d’Inclufin. Au final, a-t-il dit, le mérite revient à l’Etat de Djibouti pour la création d’un nouvel outil pour le financement des jeunes entrepreneurs, des startups, des PME qui doivent devenir à long-terme le fer de lance de l’économie djiboutienne, en ajoutant que cette initiative contribuera à soutenir l’initiative gouvernementale “Djibouti ICI” (Inclusion-Connectivité-Institutions) et offrira aux jeunes entrepreneurs un accès au financement.
À Djibouti, nous croyons fermement que le crowdfunding est un outil puissant pour concrétiser les aspirations définies dans la « Vision Djibouti 2035 » du Président de la République, a enfin affirmé le DG du Fonds Souverain de Djibouti.
« Nous demeurons déterminés à agir ensemble afin d’assurer un meilleur avenir aux jeunes générations » Abdoulkader kamil Mohamed, premier ministre.


Le crowdfunding, en tant que méthode de financement mobilisant un large public à travers des plateformes en ligne, se présente actuellement comme une opportunité prometteuse pour les PME et startups de Djibouti.
Ce modèle de financement, qui a précédé l’ère des nouvelles technologies, a connu une croissance significative avec l’avènement du numérique, et surtout suite à la crise bancaire mondiale de 2008/2009.

À l’ère de la Fintech, la révolution numérique a profondément transformé les mécanismes de financement, permettant désormais une connexion directe entre les individus à la recherche de financement et ceux disposant de ressources financières, le tout grâce à des plateformes dédiées.
Depuis 2020 le Crowdfunding est monté encore en puissance ; Il s’est affirmé comme l’une des méthodes privilégiées par les individus pour lever des fonds en faveur de causes, de projets ou d’événements.
À titre d’exemple et à l’échelle mondiale, au cours de cette même année 2020, le montant total collecté via le crowdfunding a atteint la somme impressionnante de 34 milliards de dollars ; je répète 34 milliards de dollars ! Portant le total collecté durant la dernière décennie a plusieurs centaines de milliards de dollars. Ce secteur
commence à se développer en Afrique comme l’a indiqué le Directeur Général du FSD lors de son discours, et Djibouti deviens aujourd’hui l’un des rares pays Africains à bénéficier du crowdfunding.
Le crowdfunding est complémentaire au système bancaire et offre ainsi à nos jeunes entrepreneurs la possibilité de s’adresser directement à un large public, qu’il s’agisse de résidents locaux ou de membres de la diaspora djiboutienne.
Certains seront en mesure de solliciter un appui financier pour démarrer un projet ou un business donné sous forme de fonds propres, alors que d’autres le feront sous forme d’emprunts.
Sachez que ces plateformes facilitent également les levées de capitaux pour les projets communautaires et humanitaires.
Je suis persuadé que Le Crowdfunding aura un impact positif sur le Développement durable et la Jeunesse. Il va au-delà de la collecte de fonds.
Il représente un moyen de faire éclore des idées audacieuses, de promouvoir l’entrepreneuriat, et de forger un avenir prometteur pour notre nation.
Il permet de conserver et mettre en valeur les talents de nos jeunes, qui sont aujourd’hui pleinement immergés dans l’ère numérique, connectés et prêts à tirer parti des opportunités offertes par la technologie.
Cet aspect revêt une importance capitale pour encourager l’entrepreneuriat et, par extension, favoriser le développement durable de notre nation.
Aujourd’hui, je souhaite souligner l’impact que cette plateforme IncluFin aura sur notre société et les avantages que notre population en retirera.
Il est clair que le principal avantage de ces réseaux de liaisons en ligne entre initiés de la finance et entrepreneurs est l’accès au financement.
Nous demeurons déterminés à agir ensemble afin d’assurer un meilleur avenir aux jeunes générations.

Ce jour marque l’amorce d’un important changement dans notre approche du développement économique et nos mentalités doivent s’adapter à la digitalisation des circuits de financements.

« Le crowdfunding représente une révolution qui donne à chacun la possibilité de participer à la création de valeurs ». Dr. Slim Feriani, directeur général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD)


Avec le lancement de la première plateforme de Crowdfunding de Djibouti (Inclu-Fin, Inclu pour Inclusion et Fin pour Financière, donc IncluFin pour Inclusion Financière), le premier projet du FSD, nous marquons le début d’un nouveau chapitre dans la vie de ce jeune fonds souverain, et qui en fait représente la phase de décollage de cette institution.
Le FSD est le promoteur et pour l’instant l’actionnaire unique d’Inclufin, et comme le FSD est à 100% détenu par l’état, au final le mérite revient à l’état de Djibouti pour la création d’un nouvel outil pour le financement des jeunes entrepreneurs, des startups, des PME qui doivent devenir a long-terme le fer de lance de l’économie Djiboutienne.
Depuis 18 mois, nous travaillons activement avec nombre d’experts et de partenaires du domaine à rendre réelle et fonctionnelle cette plateforme du Crowdfunding, à leur tête Effectus, notre expert international en crowdfunding.
Le crowdfunding, ou financement participatif, est bien plus qu’une simple méthode de collecte de fonds.
Il incarne une communauté, une solidarité, une opportunité de voir des rêves devenir réalité, une manière de soutenir des idées et des projets qui nous tiennent à cœur.
Il représente une révolution qui démocratise l’investissement et son financement, donnant à chacun la possibilité de participer à la création de valeurs.
La mise en place d’IncluFin constitue une avancée significative dans notre quête d’innovation, d’entrepreneuriat et de développement pour Djibouti.
IncluFin est le pont qui relie les rêves à la réalité, l’endroit où les idées innovantes trouvent le soutien nécessaire pour grandir et prospérer.
Nous croyons en la puissance de la collaboration ; en la diversité des idées ; et en la magie qui émane de la solidarité et de l’union des communautés autour des projets qui les animent. L’union fait la force.
« Cette initiative reflète notre engagement envers l’innovation, l’entrepreneuriat et la croissance économique durable de notre pays ». Mariam Hamadou Ali, ministre déléguée chargée de l’Economie Numérique et de l’Innovation.


Aujourd’hui marque une étape historique pour Djibouti avec le lancement de notre première plateforme de financement participatif. Cette initiative reflète notre engagement envers l’innovation, l’entrepreneuriat et la croissance économique durable de notre pays.
Le crowdfunding, ou financement participatif, ne se limite pas à une simple plateforme : C’est une révolution qui permet à chacun d’entre nous de contribuer activement à l’épanouissement entrepreneurial. Il encourage la participation citoyenne, donnant la possibilité à tous de soutenir des projets prometteurs, qu’ils
soient de jeunes innovateurs ou d’investisseurs aguerris.
Le crowdfunding couvrira des besoins très variés ; de l’entrepreneuriat innovant, aux projets citoyens, sans limite géographique.
Dans ce contexte, le Startup Act joue un rôle déterminant. Ce cadre législatif, en cours d’élaboration, vise à faciliter et à stimuler l’écosystème entrepreneurial de Djibouti. Il établit une structure solide pour la croissance et la pérennisation des startups en adressant des défis tels que la régulation, les incitations fiscales et l’accès au capital.
Le lien entre le Startup Act et le crowdfunding est intrinsèque…tandis que le “Startup Act” pose les bases réglementaires et incitatives pour les startups, le crowdfunding vient compléter ce dispositif en offrant une source de financement accessible et démocratique.
En conjuguant le startup act et le crowdfunding, Djibouti se dote d’une synergie puissante. Le Startup Act facilitera la création et le développement des entreprises naissantes, pendant que le crowdfunding leur donne les moyens de réaliser leurs visions.
Ensemble, ils favorisent un environnement où l’économie numérique et l’innovation sont non seulement encouragées, mais aussi financées et soutenues à chaque étape.

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Le Premier ministre préside la cérémonie de lancement officiel de la première société de Crowdfunding à Djibouti | LA NATION

Le président de Great Horn Investment Holding, Aboubaker Omar Hadi, le directeur général du Fonds souverain de Djibouti, Slim Feriani, et le directeur général de SeaInvest Afrique, Edouard Guillou, ont paraphé mercredi un protocole d’accord tripartite qui ouvre la voie aux opérations d’exportation depuis le port de Goubet du sel et de la perlite vers les marchés internationaux.

Avec cet accord, Djibouti a franchi une étape significative dans sa quête d’assurer une exploitation optimale de ses ressources naturelles et de stimuler sa croissance économique.

Sea Invest est, notons-le, un des principaux opérateurs de terminaux au monde pour le vrac sec et le vrac liquide. Ce protocole d’accord permettra à Sea-Invest de co-investir dans l’un des terminaux de stockage de liquide en vrac de Djibouti Damerjog Industrial Parc.

Cet accord tripartite constitue donc une étape majeure pour Djibouti qui ambitionne de devenir une plaque tournante et un acteur majeur du commerce régional et international.

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Signature d’un accord tripartite portant sur l’exportation vers les marchés internationaux du sel et de la perlite | LA NATION

La capitale Espagnole, Madrid, a abrité du 24 au 27 Septembre 2023, l’assemblée générale du Forum International des Fonds Souverains (IFSWF) qui avait pour hôte COFIDES, l’investisseur souverain Espagnol.

La réunion annuelle de l’IFSWF rassemble des membres et des responsables financiers du monde entier pour discuter des principales thématiques mondiales qui touchent les investisseurs. Cette 15ème édition a enregistré la participation de 45 Fonds Souverains, dont le Fonds Souverain de Djibouti (FSD), qui a rejoint l’IFSWF en mai 2022. Le forum réunit les fonds souverains adoptant les principes de Santiago, avec pour objectif d’améliorer leur gouvernance en suivant les meilleures pratiques.

L’événement a également attiré des institutions multilatérales, des partenaires de l’IFSWF et des représentants du gouvernement espagnol, réunissant ainsi plus de 200 participants. A l’échelle mondiale, le secteur des fonds souverains gère environ 11.000 milliards de dollars, ou l’équivalent de plus de 10% du PIB mondial.

COFIDES ou la Compañía Española de Financiación del Desarrollo, est une société commerciale détenue par l’État espagnol. Elle fournit un financement à moyen et long terme pour des projets d’investissement privé viables qui, fondés sur des critères de rentabilité, contribuent à la fois au développement des pays hôtes et à l’internationalisation de l’économie et des entreprises espagnoles.

La société opère dans divers secteurs et régions, notamment le secteur financier, les infrastructures, l’énergie, l’industrie/manufacturier, les services, et l’agroalimentaire. Le Fonds espagnol est actif dans de très nombreux pays, non seulement en Afrique subsaharienne mais aussi en Europe, Asie, Amérique latine.

COFIDES a eu le privilège d’accueillir cette année, pour la première fois, ce grand raout d’une grande partie des argentiers de la planète. Les participants ont pu discuter des grandes questions du moment notamment les bouleversements climatiques, du réchauffement de la planète bleue, avec leurs effets dévastateurs sur les sociétés. Face à l’ampleur du phénomène les investissements dans les énergies vertes sont devenus un impératif. Les participants ont, en outre, longuement abordé un autre sujet aussi crucial relatif aux évolutions technologiques et les transformations imposées par le numérique avec entre autres questions les craintes suscitées par l’Intelligence Artificielle, la cybercriminalité, et l’entrée fulgurante du “ Tout Numérique “.

La gestion de l’inflation et son impact sur les rendements des investissements ont également été des préoccupations importantes, nécessitant une réflexion stratégique. Enfin, l’amélioration de la gouvernance des entreprises a une nouvelle fois repris le leitmotiv de l’absolue nécessité de travailler de manière transparente en suivant l’éthique professionnelle afin d’assurer la pérennité des Fonds Souverains.

José Luis Curbelo, président-directeur général de COFIDES, s’est félicité de l’opportunité d’accueillir cette réunion annuelle. Réunion qui montre selon ses mots « Notre société (COFIDES) devient de plus en plus importante sur la scène internationale, se positionnant comme une référence en matière d’investissement public-privé en Espagne. » ; il a ajouté que son pays « l’Espagne est résolument engagée dans les transitions verte et numérique, et pour les rendre possibles, il est nécessaire de disposer de financements, ce qui requiert le financement d’investisseurs étrangers, y compris les fonds souverains, qui sont stratégiques en raison de leur grande capacité d’investissement et de leur vision à long terme. Nous espérons que cette réunion renforcera notre collaboration et notre coopération avec les membres de l’IFSWF, ce qui profitera à la modernisation du système de production et à la compétitivité de l’économie espagnole. »

Quant à M. Obaid Amrane, Président du IFSWF, il a déclaré pour sa part en substance, que « Les investissements dans les énergies vertes et le numérique vont à la fois aider les jeunes générations dans l’emploi et l’acquis d’un savoir-faire mais en même temps feront fructifier les capitaux des Fonds Souverains à long terme. » Il a également tenu à remercier COFIDES d’avoir gracieusement accueilli cet événement sous ces mots : « Nous sommes convaincus que les discussions de cette année amélioreront la coopération entre les membres de l’IFSWF et leurs partenaires, renforceront leur engagement dans la transition énergétique et aideront à promouvoir une meilleure compréhension des rôles changeants que les fonds souverains peuvent jouer chez eux et à l’étranger ».

En 2023, l’IFSWF a enregistré une augmentation de son nombre de membres grâce à l’adhésion de l’Investment Corporation of Dubaï, du Growthfund de Grèce et du Fórum de Fundos Soberanos Brasileiros (FFSB), une association regroupant des fonds souverains de plusieurs villes et états du Brésil.

Le DG du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), Dr. Slim Feriani, n’a pas manqué l’occasion pour souligner que cette rencontre a permis d’avoir des débats fructueux et enrichissants en vue de diversifier l’investissement et intensifier la collaboration entre diverses institutions financières. Il a reproduit en chiffres ce que le fonds espagnol a réalisé au cours de ces trente-cinq dernières années. Il a ainsi indiqué que « depuis 1988 COFIDES a pu soutenir plus de 1 000 projets dans près de 90 pays, dont 10 pays africains, mobilisant ainsi d’importants fonds dépassant 3,6 milliards d’euros. Cette expérience et cette expertise peuvent jouer un rôle clé dans la promotion du développement économique et social en Afrique grâce à des investissements bien ciblés et durables. » Il a également rappelé auprès de cette audience de très haut niveau « l’importance des partenariats et co-investissements entre les membres de IFSWF, qui gèrent plusieurs milliers de milliards de dollars, pour réduire l’écart entre les pays développés et les pays en voie de développement et que le FSD sera ravi d’être le partenaire stratégique de choix à Djibouti. »

FSD.

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Le Président Ismail Omar Guelleh a officiellement inauguré le tout premier parc éolien de Djibouti. Ce projet ambitieux permet tout à la fois de répondre à la sérieuse pénurie d’énergie du pays grâce à une augmentation de 50 % de la capacité globale tout en accélérant l’objectif de neutralité carbone. Djibouti vise ainsi à devenir la première nation d’Afrique à s’appuyer entièrement sur des sources d’énergie renouvelables pour produire de l’électricité. Le pays dispose de suffisamment de ressources éoliennes, solaires et géothermiques pour tripler à terme sa capacité et la porter à au moins 300 MW.

Pour le président Ismail Omar Guelleh,  » cette réalisation revêt une importance capitale. Elle témoigne de notre vision prospective et illustre une étape majeure et concrète de notre développement. La construction de ce parc éolien, qui s’inscrit dans le cadre de notre transition énergétique, constitue un Jalon décisif. Nous sommes convaincus que sans l’augmentation de nos capacités nationales de production énergétique, le développement que nous souhaitons pour notre pays ne serait ni possible ni envisageable ».

Le parc éolien Red Sea Power (RSP), situé près du Lac Goubet, fournira 60 mégawatts d’énergie propre et permettra d’éviter 252 500 tonnes d’émissions de CO2 par an. Premier investissement international significatif dans le secteur de l’énergie à Djibouti, ce projet de 122 millions de dollars US crée le premier producteur d’électricité indépendant (IPP) du pays et établit un modèle pour d’autres investissements privés. 

Le consortium d’investisseurs à l’origine de RSP, à savoir l’Africa Finance Corporation (AFC) en tant que promoteur principal, la banque de développement entrepreneuriale néerlandaise (FMO), le gestionnaire de fonds de financement mixte Climate Fund Managers (CFM) et Great Horn Investment Holding (GHIH), société d’investissement détenue par l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti et le Fonds souverain de Djibouti, prévoit d’ores et déjà de produire 45 MW supplémentaires d’énergie renouvelable. Djibouti a ainsi participé directement, en fonds propres, au financement de ce projet d’envergure. 

Les éoliennes fourniront de l’électricité à 38 % de la population qui n’y a actuellement pas accès. Red Sea Power (RSP) aura également un impact en termes d’industrialisation, de développement et de création d’emplois. Ce projet s’intègre entièrement dans l’ambition de Djibouti de tirer parti de sa situation stratégique et de s’imposer comme un hub portuaire, logistique et de service incontournable. 

L’électricité produite doit être vendue dans le cadre d’un accord d’achat d’électricité à long terme à Électricité de Djibouti (EDD), la compagnie nationale d’électricité. Les obligations de paiement d’EDD dans le cadre de l’accord d’achat d’électricité (AAE) ont été soutenues par une garantie du gouvernement et, à leur tour, les obligations du gouvernement ont également été soutenues par une couverture du risque politique fournie par l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) de la Banque mondiale. 

Développement humain, développement durable, structuration financière, le projet Red Sea Power s’inscrit définitivement dans l’économie du futur. 

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L’événement ; Avec l’inauguration du parc éolien de Red Sea Power, Djibouti ambitionne de devenir le premier pays africain entièrement alimenté par les énergies renouvelables | LA NATION

Parmi les fonds souverains les plus récents en Afrique, le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) peut être considéré comme un joyau caché. Le fonds a été créé en 2020 pour aider à améliorer la gouvernance et catalyser les investissements dans des secteurs stratégiques afin de construire une richesse à long terme pour les générations futures. Nous avons eu le grand plaisir de nous entretenir avec son directeur général, M. Slim Feriani, au sujet de l’histoire du fonds, de son statut actuel, de son évolution et de ses projets futurs.

[GSWF] Les analystes mettent généralement tous les fonds souverains africains dans le même sac, mais en réalité, ils sont tous très différents – qu’est-ce qui rend le FSD unique?

[FSD]Chaque pays et chaque fonds souverain sont uniques, et ce qui distingue le FSD, c’est que le fonds ne dépend pas des ressources naturelles, et pourtant, il a un mandat similaire à ceux qui en dépendent. Selon sa loi, le FSD peut diversifier ses risques en investissant jusqu’à 60% dans des actifs à l’étranger, au-delà de son soutien à l’économie nationale. Djibouti, en tant que pays, présente un certain nombre d’opportunités – nous sommes inspirés par le modèle économique de Singapour.

[GSWF] Depuis sa création il y a deux ans, le FSD a été très actif en matière d’investissements – quel est votre critère d’investissement principal?

[FSD] Nous sommes un très jeune fonds souverain, mais nous sommes désormais en mesure de nous adresser à tous les acteurs pour former des partenariats public-privé (PPP) et mobiliser des capitaux et de l’expertise.

Nous visons normalement 25 % de capital pour le FSD et 75 % pour les partenaires extérieurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux (il peut y en avoir plus d’un). Nous faisons preuve de bon sens et appliquons un processus d’investissement de classe mondiale.

[GSWF] Quels sont les principaux objectifs de Djibouti Vision 2035, et quel rôle le FSD y jouera-t-il?

[FSD]Notre Président, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, est un leader visionnaire, qui a établi Vision 2035 en 2014, pour que nous allions de l’avant et gardions à l’esprit un horizon gérable d’environ 20 ans, qui nous obligera à rendre des comptes.

Cette vision s’appuie sur un leadership fort, sur notre emplacement stratégique, et se concentre sur la diversification de l’économie au-delà des ports et sur les objectifs suivants :

  • Créer 200 000 emplois, en réduisant le taux de chômage de 40 % à environ 10 % ;
  • Attirer 500 000 touristes par an, ce qui représente un bond significatif par rapport aux moins de 100 000 touristes actuels ;
  • Promouvoir les énergies vertes, ce qui permettra à Djibouti d’être autosuffisant ;
  • Devenir une plaque tournante de la fintech et des centres de données grâce à la richesse des câbles sous-marins ;
  • Tirer parti de l’absence de risque de change, la monnaie djiboutienne étant ancrée à l’USD.

Le FSD contribuera à ces objectifs en s’appuyant sur des partenaires de classe mondiale tels que Kasada et Accor (hôtellerie) ou NeoThemis (infrastructure). Par exemple, notre partenaire local GHIH vient de terminer un chantier de réparation navale avec notre partenaire néerlandais Damen Shipyard.

[GSWF] Attendez-vous du FSD qu’il investisse à l’étranger, ou cherchez-vous plutôt à attirer davantage d’investissements étrangers à Djibouti?

[FSD] En tant qu’Africains, nous devons collaborer au niveau national et régional. Chaque pays a besoin d’un niveau élevé d’IDE pour devenir durable, et je crois que le Forum Africain des Investisseurs Souverains est devenu un grand catalyseur pour nous.

Pour l’instant, nous nous concentrons sur l’effort entrant, mais nous gardons un œil sur les opportunités en Afrique et au-delà qui pourraient bénéficier à nos efforts et diversifier notre portefeuille à l’avenir.

[GSWF] Le FSD prévoit d’engager 1 milliard de dollars d’investissements jusqu’en 2035 – sur quels secteurs allez-vous vous concentrer ?

[FSD] Nous avons constitué une réserve d’un milliard de dollars d’opportunités d’investissement pour les 3 à 5 prochaines années. Nous nous concentrons sur le tourisme, les services financiers, l’économie numérique, y compris la fintech et les centres de données, et l’infrastructure durable, y compris l’énergie verte et le dessalement de l’eau. L’effet multiplicateur est également important, car nous visons à fournir 25 % du capital, le reste provenant de parties externes.

[GSWF] Le FSD met fortement l’accent sur le développement durable – pouvez-vous nous présenter vos efforts en matière d’ESG ?

[FSD] Notre mandat est facilité par les exigences de nos partenaires en matière d’objectifs ESG (Environnement, Social et Gouvernance). À Djibouti et en Afrique en général, tout ce qui est fait est utile. Les 17 objectifs de développement durable sont présents dans notre pays, et il n’y a pas de meilleur sentiment que celui du FSD de contribuer à la réduction de la pauvreté, etc. Nous ne voulons pas réinventer la roue, mais nous prenons en compte l’E, le S et le G dans toutes les opportunités.

Le capital financier est important, mais le capital humain est primordial. Nous faisons appel à des experts pour trouver les meilleurs talents partout, et nous venons d’entamer notre deuxième série de recrutements clés.

Nous avons reçu un intérêt significatif de la part de Djiboutiens et d’autres ressortissants africains, ce qui est très positif. Plusieurs membres de notre équipe sont issus de la diaspora djiboutienne et sont revenus pour participer à cet important effort collectif. Nous sommes les pionniers du secteur de la gestion de portefeuille à Djibouti.

-Fin-


Fund of the Month (Aug’23): Fonds Souverain de Djibouti (FSD) (GlobalSWF) Global SWF

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a reçu hier lundi, en milieu d’après-midi, au Palais de la République, le Président des Investissements Afrique – Asie du Fonds Souverain du Qatar, Cheick Faysal Thani Al-Thani, à la tête d’une importante délégation.

Le déplacement à Djibouti du Président des Investissements Afrique-Asie du Fonds Souverain du Qatar a trait à la volonté de plus en plus affichée de cette Institution financière, l’une des plus importante au monde, d’investir dans le développement de notre pays.

Cela eu égard à son emplacement géographique de 1er plan, à la croisée de plusieurs Continents et voies stratégiques de navigation pour le Commerce mondial et, à sa stabilité politique exceptionnelle, dans toute la région. Pour le Fonds Souverain du Qatar, l’intérêt porté pour Djibouti procède indubitablement aussi de la vocation établie de notre pays, plate forme aux infrastructures de développement et aux dispositions économiques modernes, à concilier des projets d’envergure et d’éclatemententre le monde arabe et le Continent africain.

Outre le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération économique, M. Mahamoud Ali Youssouf, le Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti (APZFD), M. Aboubaker Omar Hadi et l’Ambassadeur de la République de Djibouti auprès de l’Etat du Qatar, Son Excellence Dayyib Doubad Robleh, ont pris part à cet évènement.

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Le Chef de l’Etat reçoit le Président des Investissements Afrique-Asie du Fonds Souverain du Qatar | LA NATION

Le lundi 31 juillet, le Président de la République de Djibouti, S.E.M. ISMAEL OMAR GUELLEH, a assisté au Quai 2 du Port de Djibouti, à l’arrivée du plus grand dock modulaire flottant de la région, du chantier de réparation naval de Djibouti Shiprepair Yard. La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre des Infrastructures et de l’Equipement, S.E.M Hassan Houmed Ibrahim, ainsi que du Chairman de DPFZA/GHIH, M. Aboubaker Omar Hadi.
L’arrivée du dock, dont l’ambition remonte depuis 1958, marque une étape cruciale pour la mise en œuvre de la « Vision 2035 » du pays.

À terme, le chantier de réparation naval génèrera plus de 3000 emplois directs et indirects, ce qui favorisera le développement de l’Economie Bleue de Djibouti. De plus, il permettra de préserver l’environnement marin et de lutter activement contre le changement climatique.

La construction de cette unité, d’une longueur de 217 mètres et d’une largeur de 43,5 mètres, a été confiée au chantier naval DAMEN SHIPYARDS, leader mondial dans le domaine de la construction et de la réparation navale. L’unité à été financé par Investment International, et garanti par Atradius.

 » Nous avons franchi une étape importante aujourd’hui avec l’arrivée de notre nouveau bateau de réparation naval au Port de Djibouti. Ce navire, un véritable « garage aquatique », est équipé pour traiter tous types de pannes et dysfonctionnements sur les navires privés, marchands ou militaires. Avec une capacité d’accueil exceptionnelle de 50 000 tonnes, il surpasse largement les dispositions de son homologue le plus proche dans la région. C’est une preuve supplémentaire de notre engagement à confirmer le statut de Djibouti en tant que leader dans les prestations et activités liées à la mer. Grâce à une planification méticuleuse, le navire est prêt à être exploité immédiatement, soutenu par une équipe de 25 ingénieurs hautement formés. C’est un dispositif stratégique pour lequel notre pays aspirait depuis des décennies, et nous sommes très fiers de voir ce jour arriver. Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce projet. Ensemble, nous bâtissons un avenir plus fort et plus prospère pour Djibouti. » déclare S.E.M. ISMAEL OMAR GUELLEH, Président de la République de Djibouti

Sa construction a débuté après le lancement, par le Président de la République, SEM ISMAEL OMAR GUELLEH des Travaux du Chantier de Réparation Navale de Djibouti Shiprepair Yard en novembre 2020. Elle a nécessité la mobilisation d’environ 1 million d’heures travaillés et 12 500 tons d’acier. Ce dock flottant d’une capacité de levage de 20 100 tonnes, aura pour mission d’effectuer des réparations curatives et préventives sur les navires en carénage.
Cette nouvelle unité d’une technologie moderne profitera de son emplacement géographique de 1er plan, à la croisée de plusieurs Continents et voies stratégiques de navigation pour le Commerce mondial, sachant que chaque année, plus de 40 000 navires transitent au large de Djibouti en empruntant le Détroit de Bab El Mandeb.

A l’instar des récents projets maritimes et portuaires entrepris à Djibouti, ce chantier de réparation navale et le dock flottant, propriétés intégrales de Great Horn Investments Holding, viennent pleinement s’inscrire dans la stratégie de renforcement continuelle œuvrant à faire de Djibouti un Hub de rang mondial à travers la synergie des services maritimes et portuaires proposés aux professionnels. Ces nouvelles infrastructures de pointe changeront la donne pour le pays en termes d’attractivité, de renommé et de qualité des services pourvus dans la région.

Afin d’accélérer une économie efficiente et diversifiée, le Premier ministre Edouard Ngirente
a souligné la nécessité cruciale d’une gestion efficace des Fonds Souverains Africains.
Ses remarques ont été faites à l’issue de la deuxième réunion annuelle du Forum des Investisseurs Souverains Africains (ASIF) qui s’est tenue du 6 au 7 juillet à l’Hôtel Marriott de Kigali.
Le forum, axé sur le thème « Partenariats stratégiques : promouvoir la résilience et le développement durable de l’Afrique », a réuni différentes autorités du secteur des fonds souverains, des responsables gouvernementaux et d’autres parties prenantes.

L’objectif principal de cette réunion était d’évaluer les défis et d’explorer les opportunités de développement dans tous les secteurs de l’économie africaine.

Les fonds souverains sont conçus pour préserver et accroître la richesse d’une nation au bénéfice des générations futures. Actuellement, l’Afrique compte au moins 30 fonds souverains d’une valeur totale d’environ 100 milliards de dollars.

« L’Afrique est réputée pour ses vastes ressources et son potentiel de développement, cependant il reste beaucoup à faire pour passer des discussions théoriques à la mise en œuvre de stratégies visant à exploiter les ressources propres de l’Afrique pour son développement », a déclaré Ngirente.

Alors que les opportunités d’investissement dans divers secteurs tels que l’énergie, les mines, les infrastructures, l’agriculture, l’industrie et la fabrication reçoivent souvent une attention particulière, Ngirente a souligné l’importance d’initier des projets qui transforment les ressources africaines en richesse.

« Les Fonds Souverains Africains joueront un rôle essentiel dans le développement d’une économie efficiente et diversifiée grâce à une diversification équitable et à la génération de richesse pour les générations futures. Pour cela, nous devons veiller à ce que ces fonds soient bien gérés », a-t-il affirmé.

Ngirente a également souligné l’importance des partenariats entre les Fonds Souverains Africains, permettant aux investisseurs africains d’ajouter de la valeur aux services et aux produits pour l’autosuffisance. Cependant, il a insisté sur le fait que cela ne peut être efficace que si les fonds souverains africains respectent les meilleures pratiques et principes des Fonds Souverains, notamment l’indépendance, la transparence et la responsabilité.

Le fonds souverain du Rwanda, le Fonds de Développement Agaciro (AgDF), a joué un rôle déterminant dans le développement du pays grâce à divers portefeuilles d’investissement dans différents secteurs de l’économie.

Clare Akamanzi, directrice générale de l’Office Rwandais du Développement (RDB), a salué le fonds pour son rôle dans l’instauration de la dignité dans le parcours de développement du pays et la réduction de la dépendance à l’aide extérieure.
« Ils ont joué un rôle clé dans l’établissement de sources de financement alternatives qui peuvent véritablement financer notre développement. Aujourd’hui, environ 80 % de notre budget est financé par des ressources internes », a-t-elle expliqué.

Akamanzi a également souligné que le Rwanda a connu une croissance remarquable dans l’attraction des investissements, passant de 300 millions de dollars en 2010 à une moyenne de 2 milliards de dollars au cours des trois dernières années, malgré les défis posés par la pandémie mondiale. Elle a attribué ce succès à la création d’un environnement commercial propice et de cadres réglementaires inspirant confiance aux investisseurs.

Alors que le Fonds AgDF subit des changements structurels, son approche en matière d’investissement continu, qu’il soit sectoriel ou non, sera déterminée dans le cadre de ses efforts pour atteindre une valeur d’actif d’un milliard de dollars d’ici 2030.

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https://www.newtimes.co.rw/article/8845/news/economy/pm-ngirente-urges-effective-management-of-sovereign-wealth-funds

 

Le FSD a reçu mardi 20 juin une délégation qatarie de haut niveau dans la perspective du renforcement de la coopération bilatérale. Cette visite intervient peu après la participation du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh à la 5ème Conférence des Nations-Unies pour les Pays les Moins Avancés (PMA) qu’a accueillie la capitale qatarie, Doha. Le groupe des PMA regroupe 33 pays africains, 12 pays d’Asie et du Pacifique, ainsi que Haïti.

La délégation reçue au siège du FSD, par le Directeur général de l’Institution Dr. Slim Feriani, était composée de l’Ambassadeur du Qatar en poste à Djibouti, Son Excellence le Dr. Rachid Bin Shafeea AL-Mari, de l’Ambassadeur de la République de Djibouti au Qatar, Son Excellence M. Dayib Doubad Robleh, du Secrétaire général du conseil d’administration de la Chambre de Commerce du Qatar, M. Mohammed Bin Ahmed M.AL Obaidly, du Directeur des relations investisseurs et support de Qatar Free Zone Authority, M. Abdulla Hamad Al-Binali, ainsi que du représentant de Qatar Investment Authority, le fonds souverain du Qatar, M. Abdulla Bader Al Darwish.

Lors de cette fructueuse réunion, le Dr. Slim Feriani a tout d’abord exposé les objectifs et les réalisations du Fonds Souverain de Djibouti, mettant en avant les ambitions économiques de l’État djiboutien dans le cadre de la Vision 2035 de Son Excellence le Président de la République Monsieur Ismail Omar Guelleh. Il a souligné l’importance de la collaboration avec les entités représentant le Qatar dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et du développement économique mutuel.
Le Fonds Souverain de Djibouti, en tant que bras armé financier et d’investissement de Djibouti, est déterminé à soutenir la croissance économique durable et l’essor de Djibouti. La visite de la délégation qatarie a été une excellente occasion pour discuter de nouvelles opportunités d’investissement, de partenariats commerciaux et d’échanges d’expertise.

Les parties ont exprimé durant cette rencontre leurs intérêts communs à explorer des projets et des initiatives stratégiques qui favoriseraient la croissance économique et renforceraient les relations entre les deux nations. Les discussions ont notamment porté sur la collaboration entre les fonds souverains des deux pays, mettant en avant le rôle du secteur privé dans ce processus. Le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) et
Qatar Investment Authority (QIA) ont examiné des possibilités de partenariats stratégiques et d’investissements conjoints lors de ces échanges.

Dans cette optique, la Chambre de Commerce du Qatar apportera également son soutien pour faciliter les échanges commerciaux et va encourager les partenariats entre les entreprises de Djibouti et du Qatar. Les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer les liens économiques et commerciaux, en encourageant les investissements mutuels et la promotion de projets d’envergures dans divers secteurs. La réunion a également abordé les opportunités de collaboration avec Qatar Free Zone Authority, une institution qui
joue un rôle clé dans la création d’un environnement favorable aux investissements, en particulier dans le
domaine de gestion des zones franches. Les représentants des deux fonds ont exprimé leurs intérêts communs pour explorer des partenariats avec Qatar Free Zone Authority et établir des synergies bénéfiques pour les entreprises et les investisseurs des deux pays.

Le Directeur général du Fonds Souverain de Djibouti se félicite de cette visite de la délégation qatarie et reste déterminé à promouvoir un environnement propice aux investissements, en facilitant les partenariats et les collaborations entre les acteurs économiques de Djibouti et du Qatar.

Le FSD et la délégation qatarie ont convenu de poursuivre les discussions et d’approfondir leur coopération, dans le but de réaliser des projets mutuellement bénéfiques. Cette visite marque un nouveau chapitre dans les relations entre le Fonds Souverain de Djibouti et le Qatar Investment Authority et ouvre la voie à des opportunités prometteuses pour le développement économique et la croissance mutuelle des deux pays.

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FSD : FRUCTUEUSE VISITE DE TRAVAIL D’UNE DÉLÉGATION QATARIE AU FONDS SOUVERAIN DE DJIBOUT | LA NATION

Un important accord qualifié d’historique a été paraphé le jeudi 15 juin 2023 entre le Fonds Souverain de Djibouti (FSD), Great Horn Investment Holding (GHIH) et NEO THEMIS. Ce contrat signé engage NEO THEMIS à construire deux centrales solaires, une usine de dessalement d’eau et une unité de stockage de gaz naturel liquéfié à des tarifs et délais pré-définis. Cela marque une étape majeure dans, entre autres, le développement d’infrastructures énergétiques. Cet événement parachève plusieurs mois d’un intense travail d’études, de concertations et de discussions entre toutes les parties concernées pour faire naître ce projet d’une feuille blanche. 

L’accord d’entente conclu qui a pour acronyme en anglais Memorandum Of Understanding ou ‘’ MOU’’ a pour finalité de rendre autonome en énergie électrique les deux nouvelles et plus grandes zones franches du pays ; il s’agit de la Djibouti International Free Trade Zone (DIFTZ) qui s’étend sur 47 km2 à PK23, et de Djibouti Damerjog Industrial Park (DDIP) qui lui couvre une superficie de 30 km2 à Damerjog. L’objectif principal de ce partenariat est d’assurer l’indépendance énergétique de ces zones franches tout en favorisant l’utilisation des énergies renouvelables.  

Pour asseoir ce projet, garantir l’indépendance énergétique de ces zones franches et s’inscrire dans la stratégie nationale de transition vers les énergies renouvelables, deux centrales solaires, dans la première étape, seront construites en un laps de temps record entre 12 à 15 mois grâce au financement en fonds propres (évitant les longs délais pour attirer des financements en dette concessionnelle via les institutions financières internationales de développement). La première centrale solaire (à PK23) produira 2 mégawatts et la seconde 5 mégawatts (à Damerjog). Au total, l’accord est pour 5MW à PK23 et 10MW (y compris pour l’énergie nécessaire pour l’usine de dessalement d’eau) à Damerjog ; S’y ajoutent la construction d’une usine de dessalement d’eau d’une capacité de 5000m3 (avec une première étape de 2500 m3) et une unité de stockage de gaz naturel liquéfié (GNL) d’une capacité de 3500 m3. 

L’IMPORTANCE DES IDE POUR DJIBOUTI 

Le tarif de l’énergie solaire produite via ces centrales solaires sera le plus faible et le plus compétitif dans l’histoire du pays surtout qu’il n’y aura aucune perte dans le réseau de transmission vu la proximité des centrales solaires aux clients (les deux zones franches en question), ce qui permettra de contribuer à l’amélioration de la productivité et compétitivité des deux zones franches en question et donc de Djibouti en tant que pays. 

Il est important de noter que : 

  1. En produisant 15MW (entre les 2 phases, de 50% l’année prochaine et 50% plus tard) dans les 2 centrales solaires des 2 zones franches de PK23 (ou DIFTZ) et Damerjog, on produirait l’équivalent d’environ 12.5% de la consommation nationale (120MW), et l’équivalent de 25% de la production nationale (presque 60MW) via les énergies fossiles ;
  2. Étant donné que plus de 50% de la consommation nationale (soit plus de 60 MW sur un total de 120 MW) provient de l’Éthiopie, les deux projets solaires permettraient de réduire nos importations d’électricité de 25%, soit une diminution d’environ 15 MW sur les 60 MW actuels. De plus, ils contribueraient à réduire notre facture d’électricité importée annuelle d’environ 2,5 millions de dollars, ce qui aurait un impact positif sur nos balances commerciales et courantes, et par conséquent sur la croissance de notre PIB.
  3. Nos investissements dans l’énergie solaire pour une capacité de 15 MW, incluant les coûts d’études et autres, s’élèveraient à environ 20 millions de dollars; De plus, nos investissements dans une unité de dessalement d’eau d’une capacité de 5000 m3 seraient également d’environ 20 millions de dollars ; Ainsi, l’enveloppe d’investissement totale, excluant les unités de stockage de gaz, s’élèverait à environ 40 millions de dollars.Ceci aura pour impact direct de booster notre PIB de plus de 1% (étant donné que notre PIB est estimé à $3,6 milliards en 2023), en plus de la création d’emplois en phase de construction, et ensuite en phase d’opération. De plus il y’aura un impact indirect via des PME et sous-traitants locaux en termes de boost au PIB et création d’emplois en étant parties prenantes et prestataires de services dans toutes les phases de réalisation et d’opération de ces projets ; Ceci représente le premier niveau d’impact positif sur la croissance de l’économie de Djibouti. Le deuxième niveau est via l’amélioration de la productivité et compétitivité. Et le troisième niveau est via l’amélioration de la balance commerciale et de la balance courante.
  4. Cela va dans le sens de la transition énergétique et la transition économique vers une « économie verte » via 100% en énergies renouvelables d’ici 2035, comme l’ont déjà réalisé des pays comme le Portugal et Costa Rica ;
  5.  Comme toujours, le FSD, en tant que bras armé financier et d’investissement de l’état de Djibouti sera actionnaire à 25% dans le capital de ces projets, jouant pleinement son rôle de l’une des vitrines du pays et catalyseur pour attirer des investissements directs étrangers (via NEO THEMIS dans ce cas) à hauteur de 75% des fonds propres des 40 millions de dollars d’investissements/co-investissements. Les IDE (Investissements Directs Etrangers) sont vitaux au développement et à la prospérité de tout pays développé, émergent ou en voie de développement. 

LE DEVELOPPEMENT DES PARTENARIATS GAGNANT- GAGNANT 

Après leur visite initiale au Fonds Souverain de Djibouti (FSD) en novembre 2022, NEO THEMIS, un groupe d’investissement de premier plan, ayant accès aux 12 milliards de dollars US gérés par leur partenaire financier Denham Capital, a été spécifiquement choisi par le Fonds Souverain de Djibouti comme partenaire privilégié. NEO THEMIS est présent dans plusieurs pays Africains, et a son bureau principal à Paris, avec un bureau également à Casablanca. Le choix du FSD s’est porté sur NEO THEMIS en raison de son immense potentiel d’investissement et de sa renommée mondiale dans le domaine du développement d’infrastructures en Afrique, où ils sont reconnus pour leur expertise inégalée. L’équipe de NEO THEMIS cumule plus de 200 ans d’expertise, dont 100 ans dédiés à l’investissement en Afrique dans des projets de plusieurs milliards de dollars.  

Durant cette seconde visite à Djibouti, NEO THEMIS a procédé à la signature de deux protocoles d’accords (MOU). Le premier MOU a été signé avec le FSD, et le second MOU, cette fois-ci tripartite, a été signé avec le FSD et GHIH.  

Le Groupe (NEO THEMIS), fort de son savoir-faire, de ses ressources financières et de son vaste réseau de relations internationales, jouera un rôle déterminant dans la réussite de ces projets d’envergures. 

L’UNION FAIT LA FORCE 

Lors de la cérémonie de signature de l’accord tripartite, qui s’est déroulée au sein du centre d’exhibition de GHIH, le Dr. Slim FERIANI, Directeur Général du FSD, a tenu à saluer ses partenaires (GHIH et NEO THEMIS), soulignant que « l’union fait la force, la signature de cet accord tripartite revêt d’une importance cruciale pour la concrétisation des objectifs fixés par le Chef de l’État dans sa « Vision 2035 », qui aspire, entre autres, à l’inclusion et à la durabilité. La réalisation de ces objectifs ambitieux nécessite inévitablement des investissements, en particulier des Investissements Directs Étrangers (IDE). L’objectif pour nous (FSD) étant de contribuer à l’indépendance énergétique du pays mais surtout de gagner l’indépendance financière et économique du pays en ciblant une partie des 4.000 milliards de dollars (en fonds propres) gérés par les fonds d’investissement comme NEO THEMIS, Meridiam, Kasada etc. Comme l’ont réussi les autres fonds souverains avant nous. Nous travaillons également à attirer des IDE pour le développement des deux grands projets structurants que sont les 2 zones franches en question développées et gérées par GHIH. »  

Dans son discours, la Directrice Générale de NEO THEMIS, Mme. Tas AVANRIPOUR, s’adressant directement au président du GHIH et au Directeur Général du FSD, a rappelé l’importance de ce partenariat à long terme. Elle a ainsi déclaré : « Nous sommes conscients de votre ambitieuse stratégie de croissance et souhaitons grandir avec vous en tant qu’institutions et en tant que pays. Ce premier pas témoigne de notre volonté d’être associé et de collaborer étroitement avec vous. Nous commencerons modestement avec ces projets solaires, de dessalement d’eau et de stockage de gaz naturel liquéfié, puis nous envisageons des investissements plus importants dans le pays. Je tiens à vous remercier chaleureusement, ainsi qu’à vos équipes respectives, pour votre efficacité et pour avoir abordé ces négociations dans un esprit de confiance et partenariat solide. » 

Dans son intervention, le président de GHIH, M. Aboubaker Omar HADI, a pour sa part rappelé «l’importance capitale de ces investissements dans les Zones Franches, piliers essentiels de l’économie nationale. Il a ainsi clairement mis en évidence le rôle crucial de ces investissements directs étrangers dans le développement et la croissance économique du pays. »  

LES AVANCÉES DU FSD 

Le FSD a accompli des avancées significatives au cours des 18 derniers mois, attirant des investissements directs étrangers (IDE) et établissant des partenariats solides avec des acteurs clés tels que NEO THEMIS. Cet accord tripartite constitue un jalon important dans la poursuite de la « Vision 2035 » du Chef de l’État de Djibouti, SEM. Ismaël Omar Guelleh, qui vise, entre autres, l’autosuffisance énergétique à l’échelle nationale.   

En tant que plaque tournante stratégique pour le commerce et les échanges en Afrique de l’Est, Djibouti bénéficiera pleinement de cette collaboration. Elle renforcera sa position sur la scène régionale et internationale en développant des infrastructures essentielles. Ce partenariat favorisera la croissance économique, la création d’emplois et de nouveaux métiers, l’amélioration de la productivité et compétitivité du pays ainsi que le renforcement de nos capacités dans la conception, l’exécution et la gestion des projets. De nouvelles opportunités s’inscrivent ainsi pour accélérer le processus de développement durable du pays.  Grâce à cet accord historique, le FSD, GHIH et NEO THEMIS s’engagent ensemble à contribuer à façonner l’avenir énergétique de Djibouti, en contribuant de manière significative à la réalisation de la « Vision 2035 » et à l’accélération de la croissance économique du pays.  

Les premiers investissements par NEO THEMIS ont commencé dès le lundi 19 juin 2023, marquant le début concret de cette collaboration prometteuse.  

Cette cérémonie de signature de l’accord a eu lieu à quelques jours des célébrations de la fête nationale d’Indépendance du 27 juin. 

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FSD-GHIH-NEO THEMIS : ACCORD HISTORIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT D’INFRASTRUCTURES ÉNERGÉTIQUES | LA NATION

Le FSD et Kasada Capital Management signent un Protocole d’Accord pour investir dans le secteur du tourisme à Djibouti.

Le 2 Mars 2023, le Fonds Souverain de Djibouti « FSD », représenté par son Directeur Général Dr. Slim Feriani, et Kasada Capital Management, représenté par ses managing partners, M. Olivier Granet et M. David Damiba, ont signé un MOU ( Protocole d’Accord).

M. Granet était auparavant Directeur Général du Groupe Accor pour la région Afrique et Moyen Orient. M. Damiba a 25 ans d’expérience dans les domaines de la finance et de la gestion de fonds.
La signature du MOU est l’aboutissement de plusieurs mois de travail qui débuta lors de la première visite de Kasada à Djibouti à la fin du mois de Mai 2022, suite à son invitation par le jeune FSD (opérationnel depuis deux ans).

Basée en Afrique du Sud, Kasada est une société d’investissement dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne. Après plusieurs décennies d’expérience dans ce domaine en tant qu’investisseurs et opérateurs, Olivier Granet et David Damiba convainquaient en 2018 QIA/Qatar Investment Authority (le fonds souverain de l’État du Qatar), Accor (un leader mondial de l’hôtellerie avec 40 marques d’hôtels) et la SFI (bras financier dédié au secteur privé du Groupe de la Banque Mondiale) de leur confier la gestion de fonds à faire fructifier en investissant dans ce secteur.

La stratégie d’investissement de Kasada couvre plusieurs segments de l’hôtellerie –du « milieu de gamme » au luxe–, et cible à la fois des projets d’hôtels à construire (« greenfield ») et de reprise d’hôtels existants (« brownfield »).

Parmi les nombreuses marques Accor que Kasada commercialise en Afrique, on trouve en outre les marques Pullman, Ibis, Novotel, Mercure et Mövenpick.
En 4 ans (y compris les années difficiles de Covid), l’équipe de Kasada a construit un portefeuille d’actifs hôteliers qui réunissent 3211 chambres servies par plus de 2000 employés dans 19 hôtels situés dans 8 pays africains répartis sur tout le continent, pour des investissements d’environ 500 millions dollars US (en fonds propres et dette).

La stratégie d’expansion de Kasada vise notamment les villes clés d’Afrique Sub-Saharienne.
Une entrée de Kasada dans le marché hôtelier Djiboutien renforcerait son empreinte dans cette région de la Corne de l’Afrique qui offre de solides opportunités de croissance. En effet, la part du tourisme dans le PIB Djiboutien est d’environ 3%, ce qui est loin de la moyenne de 8% observée sur le continent Africain avant la pandémie, allant jusqu’à 40% du PIB pour des pays comme les Seychelles.

Ce MOU formalise le projet de co-investissement et partenariat réunissant les capitaux de Kasada (sous forme d’IDE/Investissements Directes Etrangers) et du FSD pour construire et rénover des infrastructures hôtelières dans tout le pays. Ces investissements créeront de la croissance économique ainsi qu’un grand nombre d’emplois, en plus de l’impact indirect sur des secteurs comme l’artisanat.
Ce programme vient compléter les projets en cours menés par d’autres promoteurs qui partagent la vision d’un pays qui développe une offre touristique pouvant attirer une clientèle Djiboutienne mais aussi de la région d’Afrique de l’Est, du Moyen-Orient et du monde entier. C’est un partenariat « gagnant-gagnant » qui permet à Kasada d’ajouter Djibouti dans sa gamme de produits hôteliers offerts à sa large clientèle panafricaine dont bénéficie maintenant Djibouti.

Le FSD, dont la tutelle est la Présidence de la République, a pour rôle d’attirer des entreprises internationales leaders comme Kasada, et donc des IDE/Investissement Directs Etrangers dans les secteurs stratégiques pour la diversification de l’économie de Djibouti. Après les avoir attiré, le rôle du FSD est de co-investir avec eux dans le cadre de joint-ventures ou d’alliances économiques, pour les rassurer en ayant les intérêts alignés avec eux et par la même créer des « success stories » de PPP (Partenariat Publique Privé) et avoir un effet multiplicateur de ses ressources financières (en attirant des IDE).
C’est le premier partenariat pour Kasada avec un fonds souverain Africain. Ça deviendra un symbole de capital souverain (FSD) utilisé pour compléter l’IDE (Investissement Direct Etranger)/capital privé (Kasada) avec une expertise sectorielle panafricaine. Ça sera un exemple pionnier et rassurant de PPP en Afrique.

Le tourisme en tant que secteur est au cœur de la Vision 2035 portée par Son Excellence le Président de la République Monsieur Ismail Omar Guelleh œuvrant ainsi pour améliorer l’employabilité des Djiboutiens à travers la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel unique de Djibouti. Les objectifs de la Vision 2035 comprennent, entre autres, la création de plus de 200.000 emplois et l’attraction de 500.000 touristes.
Le secteur du tourisme est le plus grand employeur au monde avec environ 10% de la main d’œuvre mondiale et est également l’un des moteurs économiques principaux pour plusieurs pays.

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FSD / KASADA : INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR DU TOURISME | LA NATION

Lundi 13 Février 2023, le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) rentre dans le capital de la jeune startup innovante DjibEnergy Services.

Le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) devient actionnaire minoritaire dans le capital de la startup ‘’DjibEnergy Services’’. La signature de l’accord de financement s’est tenue ce Lundi 13 Février 2023 en présence du Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti, Dr. Slim Feriani et du DG et fondateur de la startup de ‘’DjibEnergy Services’’, M. Mohamed Ali Abdoulkader.

La participation de tout fonds souverain au capital de toute startup permet à cette dernière d’avoir un appui financier ainsi que d’avoir accès à l’accompagnement et au savoir-faire, relationnel et normes internationales de bonne gouvernance du fonds souverain. Ça donne également à la startup plus de crédibilité et de notoriété à l’échelle nationale et internationale.

LES PREMICES D’UNE SUCCESS STORY

‘’DjibEnergy Services’’ et son fondateur se sont distingués de toutes les jeunes entreprises que l’équipe d’investissement du FSD a rencontré depuis son arrivée au quatrième trimestre de 2021.

Spécialisée dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments, DjibEnergy Services a su convaincre le Fonds Souverain de Djibouti. Elle propose des services et des solutions qui permettent à ses clients de réduire leur consommation d’énergie.

Ingénieur en électricité comptant plus de cinq années d’expérience dans l’entrepreneuriat et l’innovation, le fondateur de ‘’DjibEnergy Services’’, M. Mohamed Ali Abdoulkader, est également responsable du Laboratoire de Fabrication ou Fablab dans son acronyme en anglais, et du CEALT (Centre d’Excellence Africain en Logistique et Transport), un projet financé par la Banque Mondiale, en partenariat avec l’Université de Djibouti.

Mohamed Ali Abdoulkader a été sélectionné pour suivre en 2022 aux USA le programme du Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders (en français le programme Mandela Washington pour les Jeunes Leaders Africains).

CROWDFUNDING

Le FSD continuera de soutenir l’entreprenariat à travers sa plateforme de Crowdfunding (financement participatif en français) dont le lancement se fera cette année 2023.

La plateforme de Crowdfunding sera le lieu où les investisseurs particuliers et institutionnels pourront investir des fonds propres ou prêter leur épargne pour financer les entrepreneurs djiboutiens.

‘’DjibEnergy Services’’ et les autres startups, TPE (Très Petites Entreprises) et PME (Petites et Moyennes Entreprises) pourront lever des fonds sur la plateforme de Crowdfunding.

Cette plateforme de Crowdfunding, qui fait partie du secteur du financement alternatif, viendra compléter, et non pas concurrencer, les banques de la place qui pourront également participer au financement de projets. Elle permettra également à des jeunes entrepreneurs qui ne sont pas bancables, car en général ils n’ont ni garanties réelles ni des comptes audités, de devenir bancables, et de faire partie de l’économie formelle.

LE FSD ET LA VISION 2035

Créer des outils modernes comme la plateforme de Crowdfunding, une Fintech qui n’existe pas encore à Djibouti, est l’un des rôles du jeune Fonds Souverain de Djibouti créé en 2020, et dont le DG actuel a pris ses fonctions il y a 14 mois, pour améliorer l’inclusion financière avec des outils innovants qui viennent élargir l’écosystème et la gamme de solutions de financement de l’entrepreneuriat. Ceci va dans le sens des objectifs de la Vision 2035 de Son Excellence le Président de la République Monsieur Ismail Omar Guelleh et de sa volonté pour une prospérité inclusive et durable. 

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https://www.lanation.dj/le-fonds-souverain-de-djibouti-investit-dans-la-startup-djibenergy-services-2/

Le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), le Dr. Slim Feriani a effectué une visite de travail à Marseille, du 11 au 13 Décembre 2022.

En une dizaine d’années, la ville de Marseille a réussi une transformation exceptionnelle de son économie en se diversifiant des activités portuaires traditionnelles vers l’économie numérique et les « smart ports ».

Dr. Feriani a accompagné Son Excellence la Ministre de l’Economie Numérique et de l’Innovation (MENI) de Djibouti, Madame Mariam Hamadou Ali ainsi qu’une délégation comprenant : Monsieur Ibrahim Omar Abdallah (Directeur de la transformation numérique), Monsieur Mohamoud Robleh Dabar (Coordinateur National de Coopération Djibouti-Région Sud de la France), Monsieur Mhamed Dalla (Conseiller de Madame la Ministre), Madame Hamda Houssein Farah (Directrice Business Dévelopment auprès de GHIH/Great Horn Investment Holdings) et Monsieur Warsama Guirreh (Directeur Général de DPCS/Djibouti Port Community System, du Groupe GHIH).

Le programme a inclus plusieurs visites sur sites, y compris : les campus de data centres d’Interxion (qui fait maintenant partie du groupe leader mondial dans les data centres Digital Realty) ; le siège de SETEC International (l’un des 5 plus grands groupes français dans l’engineering et le consulting dans les secteurs de l’infrastructure… etc.) ; le « smart port » de Marseille Fos ; l’incubateur et accélérateur ZEBOX (du groupe CMA CGM).  Grace à aujourd’hui 16 câbles sous-marins qui passent par Marseille (allant à 25 câbles d’ici 2030) et des géants mondiaux dans les data centres tels qu’Interxion, cette ville est devenue le 7ème hub numérique mondial en une dizaine d’années (elle était classée 44ème à l’échelle mondiale il y’a à peine 10 ans) et est sur la bonne voie de devenir bientôt une « smart city ». Avec déjà 40 000 emplois7000 entreprises et 8 milliards d’Euros de chiffre d’affaires, la filière du numérique pèse déjà autant que le tourisme et l’industrie portuaire, pour l’économie locale. 

Aujourd’hui, l’Afrique représente 13% des internautes à l’échelle mondiale, mais seulement 1,4% de la capacité d’hébergement de data centres mondiale. En effet, il n’y a actuellement qu’environ 100 data centres en Afrique alors qu’il devrait y en avoir 700 à 800 data centres. Il y’a déjà beaucoup de chemin à rattraper. D’autant plus que l’Afrique représentera environ 25% des internautes dans le monde d’ici 20 ans, nécessitant 700 à 800 nouveaux data centres de plus, pour un total de 1.400-1.600 unités de ces infrastructures numériques.

Avec 9 câbles sous-marins passant par Djibouti actuellement (allant vers 14 câbles dans quelques années), un emplacement géostratégique exceptionnel et une stabilité et volonté politique, Djibouti a tous les atouts pour devenir, entre autres, l’un des principaux hub Africains et mondiaux du numérique.

La création par Son Excellence Monsieur le Président de la République de Djibouti du Fonds Souverain (FSD) en 2020 et d’un nouveau ministère (MERN) dédié à l’économie numérique et à l’innovation en 2021 sont des messages forts de sa volonté de diversifier l’économie Djiboutienne, beaucoup plus vers le numérique et les nouveaux métiers, dans le cadre de sa « Vision 2035 ».

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FSD/ VISITE DE TRAVAIL À MARSEILLE, UNE INSPIRATION : DE SUCCÈS DANS LA TRANSFORMATION VERS L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE | LA NATION

Le Directeur Général du FSD, Dr. Slim FERIANI a reçu ce mercredi 30 novembre 2022 la Directrice Générale de Neo Themis/Denham Capital, Mme. Tas Anvaripour et son Chief Investment Officer « CIO », M. Marc Mandaba.

Neo Themis/Denham Capital est un important groupe d’investissement avec $12 milliards sous gestion et des bureaux à Paris, Londres, Boston et Casablanca.

Qu’il s’agisse d’infrastructures aéroportuaires, de centrales hydroélectriques, solaires ou éoliennes, d’autoroutes, d’hôpitaux, d’établissement de contrats pour la recherche et l’exploitation des ressources minières, tout est minutieusement scruté et étudié par l’équipe Neo Themis/Denham Capital : cela va de la signature des mémorandums d’accords, des études de faisabilité, des impacts socioéconomiques et environnementaux, d’évaluation des risques, de régulation et l’adoption de textes de loi sur les avantages fiscaux et autres facilités opérationnelles.

Neo Thémis/Denham Capital a mené la conception et la réalisation de master plan d’infrastructures structurantes pour certains pays d’Afrique.

Au Sénégal, Neo Themis/Denham Capital a conçu, réalisé et investit dans un programme de 1.3 milliard de dollars pour financer 4 infrastructures dont l’aéroport international ‘’Blaise-Diagne du Sénégal’’.

L’expérience de l’équipe de Neo Themis/Denham Capital dans le développement d’aéroports ne se limite d’ailleurs pas au Sénégal puisqu’elle a aussi réalisé avec d’autres partenaires des aéroports internationaux comme l’Aéroport d’Izmir en Turquie, celui de Medina en Arabie Saoudite, les aéroports de Monastir et Enfidha de Tunisie et, ceux de la République de Macédoine.

Le Directeur Général du FSD, Dr. Slim Feriani, a invité la Directrice Générale de Neo Themis/Denham Capital, Mme. Tas Anvaripour et son Chief Investment Officer, M. Marc Mandaba pour répliquer leurs expériences à Djibouti.

La Directrice Générale de Neo Themis/Denham Capital et son CIO, ont rencontré durant cette mission S.E. Madame Safia Mohamed Ali GADILEH, Secrétaire d’Etat Chargé des Investissements et du Développement du Secteur Privé ; S.E. Monsieur Almis MOHAMED ABDILLAHI, Secrétaire Général du Gouvernement; et Monsieur Youssouf MOUSSA DAWALEH, le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti.

La délégation a également rencontré lors de la visite de Djibouti Damerjog Industrial Development (DDID), M. Houssein Ahmed Houmed, le Directeur Général de DDIP et, Mme. Hamda Houssein Farah, la Directrice des Projets de Great Horn Investment Holdings.

« L’expérience réussie de l’équipe de Neo Themis au Sénégal, au Togo et dans plusieurs autres pays dans les infrastructures a attiré l’attention du Fonds Souverain de Djibouti qui cherche des partenaires avec une approche-pays développant une vision sur le long-terme » a indiqué Dr. Slim Feriani.

Dotée d’une solide expérience dans le financement des infrastructures, Neo Themis/Denham Capital est forte d’une équipe d’experts qui combinent plus de 200 années d’expérience dans l’infrastructure à travers le monde, dont 100 années spécifiques à l’investissement en Afrique.

A ce jour, l’équipe de Neo Themis a investi des fonds propres « equity » dans plus de 35 projets en Afrique.

La mission du jeune FSD, créé par loi en Mars 2020 il y a à peine 2 ans et dont l’équipe dirigeante actuelle a pris ses fonctions il y a juste un an, consiste aussi à attirer de nouveaux investisseurs internationaux pour développer des projets structurants dans les secteurs clés identifiés dans la « Vision Djibouti 2035 » portée par son Excellence Monsieur Ismaël OMAR GUELLEH.

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LE FSD REÇOIT NEO THEMIS/DENHAM CAPITAL, SPÉCIALISTE DE L’INVESTISSEMENT DANS L’INFRASTRUCTURE EN AFRIQUE | LA NATION

Le Dimanche 27 Novembre 2022, le Fonds Souverain de Djibouti a accueilli le fondateur du Conglomérat DICO/DAMAC : Hussain SAJWANI, le 6ème homme le plus riche du Moyen-Orient.

Le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) a accueilli ce dimanche 27 novembre 2022, un invité de marque : Monsieur Hussain SAJWANI, qui est l’une des personnalités les plus fortunées du monde arabe dont la richesse personnelle est estimée à environ $2,7 milliards, le classant premier aux Emirats Arabes Unis et sixième au Moyen-Orient selon le dernier classement Forbes 2022.

Il est à la tête du conglomérat DICO/DAMAC qui regroupe plusieurs sociétés actives dans de nombreux secteurs, notamment l’immobilier (via le géant DAMAC Group), la finance, le tourisme, le numérique, la grande distribution et l’industrie.

Dans l’immobilier, DAMAC Properties est l’un des leaders internationaux. Depuis sa création en 1982, DAMAC Properties a procédé à la livraison de plus de 42 000 logements, et compte plus de 28 000 unités à différents stades d’avancement ainsi que presque 2.000 chambres d’hôtels.

DAMAC Properties réalise plusieurs projets prestigieux à travers le monde – Dubaï, Djeddah, Riyad, Toronto, les Maldives et l’iconique Nine Elms Tower de Londres. DAMAC Properties a aussi des activités au Qatar, en Jordanie, au Liban, et aux États-Unis.

Dans le numérique, le conglomérat au travers de sa société EDGNEX construit des Data Centers de 1 à 40 MW dans les pays les moins bien desservis. Ses projets phares sont la construction d’un Data Center à Ryad avec une capacité minimum prévue à 25MW et à Dublin avec une capacité de 70MW.

Monsieur Hussain SAJWANI est arrivé à Djibouti la journée du 27 Novembre 2022 accompagné de trois hauts cadres de son groupe : Mme Anastasia KOZYRAK, Senior Vice-Président – Investissements et Acquisitions ; M. Milan RADIA, Senior Vice-Président – Africa ; et M. Aqil JAFFER ALI, Senior Vice-Président.

Il a d’abord été reçu par Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismail OMAR GUELLEH.

Le directeur général du FSD, Dr. Slim Feriani, a également organisé plusieurs réunions avec des membres du gouvernement : S.E. Mme. Mariam HAMADOU ALI, Ministre du MENI, et S.E. Mme. Amina ABDI ADEN, Ministre de la Ville et de l’Urbanisme.

Il a pu également s’entretenir avec le Directeur Général de Djibouti Télécom, société anonyme et filiale détenue à 100% par le FSD selon la Loi créant le FSD : M. Mohamed Assoweh BOUH. L’équipe DAMAC a également rencontré un représentant djiboutien du secteur privé dans l’immobilier.

Les discussions au siège du FSD ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux institutions et les conditions idéales qui permettraient au potentiel partenaire du FSD d’investir à Djibouti.

Le jeune Fonds Souverain de Djibouti créé il y a peine 2 ans, peut s’inspirer de ses homologues Fonds Souverains Emiratis, qui ont réussi en une vingtaine d’années à transformer l’économie de leur pays et constituer un niveau d’épargne supérieur à leur PIB, devenant ainsi une ressource financière stratégique pour les futures générations en investissant dans leur pays mais aussi et surtout au-delà de leur frontière. Cette rencontre a pour but d’identifier les secteurs stratégiques dans lesquels pourrait intervenir le géant DICO/DAMAC.

« Après le partenariat avec la société Emiratie AMEA Power pour le projet de centrale électrique solaire au ‘’Grand Bara’’, la visite de cet autre poids lourd émirati DICO/DAMAC est accueillie positivement. » a souligné le Dr. Slim FERIANI.

« La visite de M. Hussain SAJWANI à Djibouti envoie un message clair et positif à la communauté d’affaires internationale : elle démontre l’engagement de Djibouti à attirer des investisseurs notamment ceux avec des fonds propres « equity ». Partenaire financier du secteur privé, le FSD est le trait d’union entre les acteurs locaux djiboutiens et les partenaires d’envergure internationale dans de nombreux secteurs, que ce soit dans l’hôtellerie, l’immobilier, l’industrie ou encore les infrastructures numériques dans lesquels le Groupe DICO/DAMAC est leader. » a conclut le DG du FSD, Dr. Slim FERIANI.

Après avoir marqué de son empreinte nombre de pays à travers le monde, le Groupe vise à explorer les nouvelles opportunités d’investissements sur le continent Africain considérant Djibouti comme une porte d’entrée idéale compte tenu de sa stabilité politique et monétaire, de la libre circulation des capitaux et de son emplacement stratégique.

Dans ce sens, le jeune FSD, créé il y a à peine 2 ans et dont l’actuel DG et son équipe ont pris leurs fonctions il y a un an, joue déjà son rôle de faire rayonner Djibouti sur la scène de la finance internationale en attirant SAJWANI : cet homme d’affaire très influent et avec une importante force de frappe et un carnet d’adresses exceptionnel. En s’associant avec un entrepreneur de cette envergure et tous les autres partenaires internationaux reçus durant cette année 2022, le FSD engage la crédibilité de Djibouti et sa volonté d’appliquer la Loi créant le FSD porté par son Excellence le Président Monsieur. Ismail OMAR GUELLEH dans le cadre de la réalisation de sa Vision 2035.

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M.HUSSAIN SAJWANI, LA SIXIÈME FORTUNE DU MOYEN-ORIENT, EN VISITE À DJIBOUTI | LA NATION

Du 14 au 17 novembre 2022, les fonds souverains membres de l’International Forum of Sovereign Wealth Funds (IFSWF) se sont retrouvés à Bakou, en Azerbaïdjan, à l’occasion de la 14ème Assemblée Générale de l’IFSWF.

La capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou, a abrité du 14 au 17 novembre l’Assemblée Générale du Forum International des Fonds Souverains (IFSWF) qui a réuni les dirigeants des Fonds Souverains membres de l’IFSWF.

Ce forum est l’opportunité de se concerter, nouer des relations, et travailler avec les représentants d’institutions financières et d’importants organismes de financement.

Cette édition célèbre les retrouvailles des membres depuis la réunion de 2019, organisée par l’Alaska Permanent Fund Corporation à Juneau. En effet, les précédentes assemblées s’étaient tenues sous format virtuel du fait de la pandémie de Covid-19.

SOFAZ (le Fonds Souverain de la République d’Azerbaïdjan), gérant $47 milliards, a accueilli à Bakou en Octobre 2009 la rencontre inaugurale du Forum et depuis cette date une rencontre annuelle est programmée entre Fonds Souverains membres de l’IFSWF. Sur les 197 pays du monde, seulement une cinquantaine de pays, dont Djibouti, ont réussi à mettre en place des fonds souverains.

Cette 14ème rencontre a vu la participation des dirigeants de 36 fonds souverains, des représentants d’institutions internationales, et des principaux partenaires du secteur privé de l’IFSWF; des géants dans le monde du buy-side tels que Franklin Templeton ou encore BlackRock (qui gère $10.000 milliards d’actifs sous gestion) étaient présents.

Parmi les participants, les deux fonds Souverains de Singapour ‘’GIC’’ ($700 milliards sous gestion) et ‘’Temasek’’ ($400 milliards sous gestion), le fond Souverain de Chine ‘’CIC’’ ($1.250 milliards sous gestion), les fonds souverains des Emirats ‘’ADIA’’ et ‘’Mubadala’’, le fonds souverain Qatari ‘’QIA’’, les fonds souverains de l’Australie et la Nouvelle Zélande, pour ne citer qu’eux, étaient présents. Ce fut donc une plateforme unique pour positionner Djibouti et son jeune Fonds Souverain, remplissant ainsi sa mission de contribuer au rayonnement de Djibouti sur la scène financière internationale.

En effet à ce jour seulement 6 pays Africains sont membres de cette organisation internationale (IFSWF), qui compte maintenant le Fonds Souverain de Djibouti, qui a été représenté par son Directeur Général Dr. Slim Feriani.

Un grand nombre de Fonds Souverains membres de l’IFSWF et présents à Bakou gèrent des fonds dont le montant est supérieur ou égal à leur économie et sont donc une ressource stratégique pour les générations actuelles et futures de leur pays respectifs. Ces Fonds ont accumulé cette quantité importante de fonds en investissant dans leur pays parfois mais aussi et surtout à l’extérieur de leur pays.

Les représentants des principaux Fonds Souverains Africains ont pris part à un panel de discussions sur le thème « L’attractivité de l’Afrique : le vent du changement ». Animé par Ithmar Capital, le Fonds Souverain du Maroc, ce panel a notamment porté sur plusieurs sujets :

  • Collaboration et partenariats d’investissement
  • Durabilité à long terme et changement climatique
  • Gouvernance, gestion des parties prenantes et talents

On s’est interrogé sur les conditions à remplir pour attirer plus de co-investissements. Sur le rôle des différentes parties prenantes, d’un pays donné, afin de maintenir une dynamique d’investissement en attirant davantage d’investissements directs, notamment en fonds propres « equity ».

Les Fonds Souverains se sont attachés à prendre en considération les questions relatives à l’environnement, au social et à la gouvernance.

Le Forum International des Fonds Souverains est un réseau mondial de Fonds Souverains ayant pour objectifs :

  • d’assoir une précieuse collaboration entre membres
  • de promouvoir une meilleure compréhension de l’activité des Fonds
  • d’améliorer les pratiques dans la prise de décision afin que les opérations se fassent de manière transparente et responsable

Au cours des travaux de réflexion, l’avenir de l’Afrique a été longuement débattu. L’attractivité du continent Africain et les opportunités d’investissements demeurent fortes. Certains suggèrent que les pays africains investissent massivement dans les énergies renouvelables. Ces investissements devant être considérés comme le « levier » d’un développement durable.

Les travaux de l’IFSWF à Bakou ont évidemment fait le point sur les avancées ou les progrès effectués par le pays hôte au cours de ces 30 dernières années, depuis l’acquisition de son indépendance.

Le Fonds Souverain de l’Azerbaïdjan est d’ailleurs devenu un Investisseur actif sur le Marché International des capitaux.

Intervenant au cours de ces assises le Dr. Slim Feriani a indiqué « Aujourd’hui le PIB de l’Azerbaïdjan est d’environ $54 milliards reflétant un boom économique durant les 20 dernières années. Un résultat non sans effort puisque le fonds souverain de l’Azerbaïdjan ‘’SOFAZ’’ (qui gère $47 milliards) a remporté en 2007 le Prix de la fonction publique de l’ONU pour l’amélioration de la transparence, de la responsabilité et de la réactivité dans la fonction publique. Un exemple à suivre pour les pays membres. » a souligné le Dr. Feriani.

« Doté d’un important pouvoir de convocation, l’IFSWF au travers ces rencontres, permet aux fonds souverains d’optimiser leur pouvoir de transformation économique, et de garantir des investissements durables pour les générations futures. Des partenariats forts se construiront suite à ce sommet de haut niveau. Ce fût également une excellente opportunité pour moi de présenter et faire le marketing du FSD et de Djibouti auprès d’une audience internationale de très grande envergure. » a conclut Dr. Slim Feriani.

Les participants à ces rencontres de Bakou, ont enfin décidé que Madrid accueillera la prochaine assemblée en 2023 et le Sultanat d’Oman, celle de 2024.

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FSD / LE FORUM INTERNATIONAL DES FONDS SOUVERAINS TIENT SON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À BAKOU | LA NATION

Après le lancement des travaux de mise en place de la plateforme de crowdfunding ou de financement participatif, le 10 octobre 2022, le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti a pris sa plume pour nous décrire patiemment le monde de la finance.

Le système financier international comprend généralement trois grands segments : (1) le « sell side » (c’est-à-dire la vente de produits et services bancaires/financiers) ; (2) les « DFIs » (« Development Finance Institutions ») qui sont des banques spécialisées dans le financement du développement ; et (3) le « buy side » (c’est-à-dire l’achat ou l’investissement dans des instruments financiers qui, en général, leur sont vendus/proposés par les banques d’affaires).

LE ROLE DES BANQUES COMMERCIALES OU SELL SIDE

Le « sell side » est principalement composé des banques (commerciales et d’affaires). Les DFIs sont les institutions et banques de développement telles que le Groupe de la Banque Mondiale (qui comprend la SFI/Société Financière Internationale etc), la Banque Africaine de Développement, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement et la Banque Asiatique de Développement. Le « buy side » est celui des institutions d’investissement.

Le « sell side » est le secteur où les institutions bancaires ont pour objectif principal de vendre des produits et services financiers.

Le métier des banques commerciales (« commercial banks ») est principalement d’un côté d’attirer les dépôts de la part des clients (individus/ « retail » ou institutions/ « corporate ») et de l’autre côté d’accorder des crédits à court, moyen et long-termes aux mêmes ou à d’autres clients.

LES BANQUES D’AFFAIRES

Le métier de la banque d’affaires est différent de celui des banques commerciales et des banques de développement. Les métiers et activités des banques d’affaires (« investment banks ») comprennent entre autres : (i) le conseil financier ; (ii) les fusions et acquisitions ; (iii) la mobilisation de capitaux ; (iv) le trading ; (v) la publication de recherches à l’échelle « macro » (reliées aux marchés boursiers, aux marchés obligataires, à l’économie etc) et « micro » (entreprises, secteurs etc) etc. Cependant, et surtout depuis les années quatre-vingt, un grand nombre de grandes banques à l’échelle internationale sont devenues des « banques universelles » qui combinent les activités de banque commerciale ainsi que celles de banque d’affaires (telles que Citigroup, JP Morgan Chase, HSBC, BNP Paribas, Deutsche Bank, Crédit Suisse… etc.).

LES BANQUES DE DEVELOPPEMENT

Les banques de développement en général lèvent des capitaux auprès de leurs actionnaires/membres (états) et sur les marchés financiers. Ils allouent ensuite ces capitaux aux économies qui sont en voie de développement et/ou émergentes dans des projets de développement en général à des conditions, taux et marges préférentielles par rapports aux conditions et termes des marchés de capitaux internationaux.

LES INSTITUTIONS D’INVESTISSEMENT OU LE BUY SIDE

Le secteur du « buy side » comprend les institutions d’investissement dans un grand nombre de segments tels que :

  • les institutions de gestion de fonds ou de portefeuilles d’investissement, connues en tant que « asset management firms » ou « investment firms », qui sont privées, et qui gèrent, entre autres, des « long-only funds » et/ou des « hedges funds » (souvent avec des horizons d’investissement court-terme) qui se spécialisent et investissent dans les marchés boursiers et/ou les marchés obligataires et/ou les marchés des changes et/ou les marchés des matières premières et/ou les marchés des produits dérivés etc.

Les 20 plus grandes institutions internationales dans ce segment du « buy side », telles que BlackRock, Vanguard, Fidelity etc, gèrent environ 70.000 milliards de dollars d’actifs, donc l’équivalent d’environ 75% de l’économie mondiale. Il y’a des milliers d’institutions à l’échelle internationale dans ce segment, dont le total des actifs sous gestion dépasse de très loin la taille de l’économie mondiale (environ 94.000 milliards de dollars en 2021) et de la capitalisation boursière mondiale (environ 105.000 milliards de dollars) ;

  • les institutions de gestion de fonds de capital risque (« private equity » et/ou « venture capital » etc.), telles que Blackstone, KKR etc, qui gèrent plus que 4.000 milliards de dollars à l’échelle internationale ;
  • les fonds de pension ou de retraite qui gèrent plus que 50.000 milliards de dollars ;
  • les Fonds Souverains qui gèrent environ 10.500 milliards de dollars.

LE FSD, INSTITUTION DU BUY-SIDE, ET SON RÔLE MOTEUR DANS LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT

Le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) fait donc partie du monde des fonds souverains (dans le « buy side »), qui gèrent environ 10.500 milliards de dollars à l’échelle internationale, représentant l’équivalent d’environ 11% de l’économie mondiale.

Avant la création du FSD il y’a environ 2 ans, les métiers de gestion de fonds souverains et de gestion de portefeuilles multisectoriels avec multi-classes d’actifs et multi-géographies n’existaient pas à Djibouti. Ceci est dû, entre autres, au fait qu’il n’y a pas encore de marchés financiers (à part les 13 banques commerciales de la place dont le métier comme discuté ci-dessus est totalement différent du « buy side »).

Pour accélérer le développement et la réussite du FSD ainsi que la formation de compétences Djiboutiennes dans ces nouveaux métiers pour Djibouti, les hautes autorités Djiboutiennes ont choisi d’éviter d’en faire « un laboratoire d’expérience » pendant 10-20 ans en attirant immédiatement des compétences internationales dans ces domaines. C’est ce qu’ont fait la majorité des autres fonds souverains auparavant pour maximiser leurs chances de réussite (tels que ceux de tous les pays du golfe etc).

Le FSD a donc recruté, via des institutions internationales spécialisées dans les recrutements de haut niveau, un Directeur General (Dr. Slim Feriani) et un Chief Investment Officer (Mr. Jean-André Gbarssin), qui étaient basés à Londres (le plus grand centre financier international au monde). Ces deux recrutements ramènent immédiatement avec eux une expérience pertinente d’une cinquantaine d’années. Ceci permet au FSD d’être immédiatement au même niveau de crédibilité, compétences et savoir-faire que toutes parties prenantes internationales, dont certaines sont rapidement devenues cette année partenaires du FSD telles que Meridiam (géant de l’infrastructure à l’échelle internationale), AMEA Power (acteur important dans les énergies renouvelables en Afrique), Kasada Capital Management (le plus grand fonds d’investissement dans le secteur du tourisme en Afrique) etc.

STRUCTURES ET ORGANISATION DU FSD

L’organisation d’un fonds souverain, tout comme toute institution d’investissement, repose sur un seul moteur : le département de l’investissement, qui est géré par un Chief Investment Officer (CIO). Tous les autres départements sont considérés des services de support au département investissement.

Dans les institutions d’investissement commerciales (« investment/asset management firms »), le « front office » est représenté par le département investissement ainsi que le département marketing, communication et service de la clientèle ; et tout le reste est du « back-office » (administration, ressources humaines, comptabilité/direction financière, risques, conformité, informatique etc).

Le département investissement et le rôle de Chief Investment Officer n’existaient pas à Djibouti avant la création du FSD. Les seules institutions financières ici sont les banques commerciales où le « front office » est principalement représenté par des directions comme celles de l’exploitation, commerciale et crédits.

Comme expliqué ci-dessus le métier de l’investissement et de la gestion de fonds (le « buy side ») est totalement différent de celui de la banque commerciale (le « sell side »). Pour citer un exemple, le rôle de directeur financier est important tout comme celui du directeur commercial/exploitation dans les banques commerciales à Djibouti, alors que : (i) la direction financière dans un fonds souverain tout simplement fourni un service de support (au  « moteur/département d’investissement ») et se focalise sur la comptabilité de l’institution ; et (ii) Il n’y a pas de direction commerciale/exploitation ou direction des crédits dans un fonds souverain.

FORMER DES ANALYSTES CHEVRONÉS

L’expérience requise dans un fonds souverain, au niveau de son moteur principal (département investissement), est celle d’analystes financier(e)s chevronné(e)s. Ceci nécessite en général tout d’abord des études dans des écoles de commerce et de management de haut niveau, avec la spécialité finances au niveau de la License ainsi qu’idéalement au niveau du MBA (Master of Business Administration) ou un Master spécialisé en finances ou un diplôme de « Chartered Financial Analyst » qui dure quelques années de plus (après la Licence).

Les cours nécessaires au parcours d’analyste financier en termes de début de carrière comprennent : comptabilité ; micro et macro-économie ; économie internationale ; mathématiques financières ; finance d’entreprise ; analyse financière ; marchés financiers ; investissement et gestion de portefeuille ; ingénierie financière ; finances internationales etc.

Les études et les diplômes sont importants et donnent une gymnastique d’esprit et les outils nécessaires plus tard dans le monde du travail. Mais le plus important pour intégrer un fonds souverain (une institution du « buy side ») est l’expérience et les compétences d’analyste financier. Celles-ci sont en général acquises au sein de banques d’affaires pour un rôle d’analyste financier junior, mais de préférence dans le « buy side » (des institutions d’investissement et de gestion de fonds) pour un rôle d’analyste financier senior.

Une forte expérience dans le « buy-side », de préférence en Private Equity et dans le marché obligataire international, est indispensable pour rejoindre une institution comme le Fonds Souverain de Djibouti.

Nos rôles, en tant que Directeur Général et CIO au FSD, sont entre autres de transférer notre savoir-faire, former et coacher des compétences Djiboutiennes dans les métiers d’analystes financiers, gestionnaires de portefeuilles et management d’institutions d’investissement. Aussi nous attachons une grande importance à l’orientation des jeunes diplômés vers les métiers de la Finance.

ACCOMPAGNER LA “VISION 2035” DU CHEF DE L’ETAT

Deux des objectifs principaux du FSD dans les 3 à 5 prochaines années sont les suivants :

(1) former et développer un capital humain de compétences Djiboutiennes de haut niveau qui assure des fondations solides et la pérennité du FSD ;

(2) bâtir un portefeuille d’investissement multigénérationnel (multi-classes d’actifs et multisectoriel) qui diversifie l’économie Djiboutienne, crée des emplois et contribue à la réalisation de la « Vision 2035 » de Son Excellence Monsieur le Président de la République Ismaël Omar Guelleh, avec l’objectif ultime d’un développement économique et social et une prospérité inclusifs et durables.

Dr. Slim Feriani

Directeur Général

Fonds Souverain de Djibouti

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https://www.lanation.dj/?s=le++des+fonds+souverains

Le Ministère Délégué Chargé de L’Économie Numérique et de l’Innovation (MENI) et Le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) ont procédé, Lundi 10 Octobre 2022, au lancement du projet « DJIBOUTI CROWDFUNDING ».

La Ministre déléguée en charge de L’Économie Numérique et de l’Innovation (MENI), Mme. Mariam Hamadou Ali et le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), le Dr. Slim Feriani, ont procédé, lundi 10 Octobre 2022 au lancement du projet « DJIBOUTI CROWDFUNDING » au sein du Centre de Leadership et de l’Entrepreneuriat (CLE).

Une initiative à saluer à juste titre ; le projet de la première plateforme de crowdfunding est mené sous la direction de l’expertise de EFFECTUS, une société spécialisée dans deux activités principales : – le Conseil en stratégie, innovation et investissement pour des institutions internationales de développement et des entreprises (PME et startups) et – la Mise en place de solutions de financement innovantes.

Le “Crowdfunding” est un outil technique de la haute finance qui sert de levier au développement économique des États. Il contribue en outre au financement d’entreprises impliquées dans les nouvelles technologies ou des startups. Il s’agit d’un système de collecte de fonds, en dehors des circuits financiers traditionnels, fonctionnant sur une plateforme numérique et permettant à des investisseurs de choisir de financer directement des projets identifiés

Le crowdfunding est devenu, après la crise financière de 2008, une solution alternative aux difficultés de collecte de fonds que les porteurs de projets et les startups rencontrent auprès des institutions financières traditionnelles.

Le crowdfunding (finance participative/alternative) est en plein essor en Europe, en Amérique et en Asie où il a commencé à faire ses preuves, à tel point qu’on y parle de « révolution financière » : explosion des montants levés ($113 milliards en 2020 contre $44 milliards en 2015[1]) et transformation forte des réglementations et du comportement des épargnants, qui démontrent leur disponibilité à l’engagement personnel dans des projets à forts enjeux (start-ups et PME, énergies renouvelables, agriculture, culture, patrimoine, collectivités publiques, etc.).

Le développement du crowdfunding demeure modeste en Afrique malgré une forte croissance observée depuis 2019 dans quelques pays africains.

La digitalisation des circuits de financement et de mobilisation de l’épargne via Crowdfunding va contribuer à formaliser une partie de l’économie formelle et réduire le pourcentage de l’économie informelle dans le PIB de Djibouti ainsi que renforcer l’inclusion financière (et donc aller dans le sens de l’initiative gouvernementale de « Djibouti ICI ») pour les jeunes entrepreneurs qui ne pourraient pas autrement avoir accès au financement bancaire qui en général nécessite des garanties réelles, un long track-record etc.

MOBILISER LES FONDS DE LA DIASPORA DJIBOUTIENNE ET AFRICAINE

Le crowdfunding permet de développer de nouvelles sources de capitaux. Ce mode de financement innovant permet également de canaliser les envois de fonds des diasporas vers des investissements productifs créateurs de valeur et permettant d’offrir des opportunités de travail aux jeunes, ce qui a pour corollaire une réduction de l’impact du chômage sur le pays. L’on favorise du coup une forme d’inclusion financière de jeunes entrepreneurs non-bancarisés et non-bancables par des compatriotes Djiboutiens et des frères Africains que la fortune de la vie avait conduit à s’expatrier.

Selon un Rapport sur les migrations continentales 2021, produit par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine : « les envois d’argent internationaux ont plutôt bien résisté à la forte détérioration de la situation économique des principaux pays d’accueil, aux mesures de confinement et à la fermeture des services de transferts. »

Grâce à la révolution numérique le Crowdfunding permettra de résorber ce flux d’envoi de fonds et de financer sur le territoire des projets porteurs via la Diaspora Djiboutienne et Africaine invités à investir dans l’économie de leurs pays et continent natal.

FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DU CROWDFUNDING

Une fois achevée la cérémonie d’ouverture du projet de mise en place de la plateforme de “Crowdfunding”, tous les participants à cette rencontre se sont scindés en divers groupes de travail afin d’échanger et de se concerter sur des thèmes techniques ayant pour rubriques : « La Règlementation, l’Ecosystème et les Partenaires Stratégiques et Financiers du Crowdfunding à Djibouti ».

Ces travaux de réflexion et de concertation se déroulent du 10 au 11 Octobre. Les participants auront à définir, in fine, le cadre réglementaire et le régime juridique spécifique du financement participatif en République de Djibouti.

Une réflexion sur la création d’une structure intermédiaire en charge de la gestion de la plateforme de Crowdfunding et la mise en place de partenariats avec les futurs acteurs du financement participatif est aussi prévue au programme.

Sont entre autres invités à participer à ces ateliers, les organismes régulateurs du système financier Djiboutien, l’opérateur de télécommunications national, l’association de la Diaspora Djiboutienne, des banques, des incubateurs, des entrepreneurs etc.

Dans son discours, SE. Madame Mariam Hamadou Ali, a tenu à rappeler le soutien du gouvernement au secteur privé et à l’entreprenariat. Elle a souligné que l’apparition d’une multitude d’entreprises ou de sociétés dont des startups versées dans le domaine de nouvelles technologies et l’innovation s’inscrivent dans les objectifs du gouvernement pour dynamiser et booster le secteur privé sur qui repose en grande partie le développement du pays. « Plus qu’un engagement, cette politique de soutien au secteur privé est poursuivie, à bride abattue, depuis plus d’une décennie pour accélérer le taux de croissance ». « Des efforts constants et permanents sont ainsi menés » a-t-elle ajouté. « Des efforts d’incitation ont été engagées pour améliorer l’environnement des affaires et créer un écosystème favorable ».

« La plateforme de Crowdfunding que nous lançons aujourd’hui créera un instrument alternatif pour un meilleur accès au financement pour les entrepreneurs et donnera aux jeunes porteurs d’idées la possibilité d’amorcer leurs projets s’ils répondent à un besoin du marché. Nous invitons notre Diaspora à investir et aussi à soumettre leurs idées de projets. La plateforme sera ainsi un outil innovant pour consolider nos liens. La démarche collaborative permettra de déployer rapidement le projet et de fournir une offre de financement djiboutienne compatible avec les attentes de notre écosystème. Je suis certaine, que nous saurons faire émerger des champions Djiboutiens qui rayonneront à l’échelle continentale et mondiale. » a affirmé Madame la Ministre déléguée en charge de L’Économie Numérique et de l’Innovation (MENI).

Dans son allocution, le Directeur Général du FSD, Dr. Slim FERIANI a indiqué :« J’ai acquis l’expertise en Crowdfunding à Londres et ensuite en introduisant le Crowdfunding (et la Loi Crowdfunding) en Tunisie pendant mon mandat (2017-2020) de Double-Ministre en même temps de l’Industrie et des PME ainsi que de l’Energie, Mines et Energies Renouvelables. Je suis ravi de contribuer au lancement de Djibouti Crowdfunding qui est une réponse aux préoccupations des entreprises innovantes dans leurs quêtes de financement. En 2021, le FSD a pu comptabiliser lors de l’appel à candidature du concours d’entrepreneuriat et de l’innovation : « D-Startup », plus de 300 porteurs de projets et entreprises à la recherche de fonds. Les candidats étant tous Djiboutiens et notamment de la Diaspora. Ceci démontre la force du Numérique ; avec Internet et le développement des réseaux sociaux, toutes les entreprises quelles que soient leurs stades de développement, peuvent trouver un contributeur une fois leurs projets en ligne. Cela démontre également qu’au-delà de sa force de mobilisation de fonds, la plateforme de Crowdfunding est surtout un excellent outil marketing, vous permettant de faire connaitre votre idée d’entreprise au-delà des frontières» et de rajouter : « en qualité de levier financier et dans l’objectif de positionner le pays comme un pôle régional et continental stratégique pour l’industrie, le commerce, la finance, la logistique et le numérique, comme le stipule le plan de développement national : Djibouti Vision 2035, de son Excellence le Président de la République, Monsieur ISMAEL OMAR GUELLEH, le FSD en collaboration avec le MENI s’engage à soutenir le secteur privé ; pour générer des emplois et par conséquent contribuer au développement économique et social et à la prospérité inclusive et durable du pays ».

La plateforme Djibouti Crowdfunding sera opérationnelle d’ici avril 2023.

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[1] Montants levés au niveau Mondial excluant la Chine; source: Alternative Finance Industry Report, University of Cambridge, 2020

https://www.lanation.dj/meni-fsd-fintech-le-crowdfunding-bientot-operationnel-a-djibouti/

Le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti, Dr. Slim FERIANI a pris part à une réunion de haut niveau des fonds souverains africains qui s’est tenue les jeudi 11 et vendredi 12 août 2022 au Wilson Center, à Washington D.C.

A l’initiative du fonds américain d’investissements ‘’Brown Capital Management’’, qui existe depuis  39 ans et gère $12 milliards, douze représentants de Fonds Souverains Africains, dont le Dr. Slim FERIANI (Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti), ont été conviés à débattre à Washington D.C. des conjonctures actuelles de l’économie Africaine au sortir de la crise post Covid-19, de ses conséquences ainsi que des soubresauts du conflit enclenché en Ukraine causant l’augmentation des prix des denrées alimentaires et de la facture énergétique.

Deux jours durant, les dirigeants des Fonds Souverains Africains qui avaient créé leur propre regroupement au sein de l’ASIF (Forum Africain des Investisseurs Souverains), ont activement pris part aux réflexions et discussions qui ont notamment porté sur une meilleure intégration des institutions financières africaines au système financier international, sur les questions de gouvernance, de croissance économique et de développement durable.

C’est la fondation de renom « Wilson Center », dédiée à l’incubation des nouvelles idées et à la prise d’initiatives, qui a abrité les travaux. L’on a également compté parmi les participants nombre de diplomates, d’officiels américains, de banquiers, d’experts et de représentants de grandes institutions internationales dont la Banque africaine de développement, l’OCDE, le PNUD, le FMI et le Forum international pour les Fonds Souverains (IFSWF).

C’est à travers ces centres de réflexions, appelés de façon coutumière des ‘’ Think-Tank’’ que mûrissent aux États -Unis des grands projets, avec, à la clé, la projection de plusieurs scénarios.

Lors de son discours d’ouverture, la directrice de l’Africa Investment Forum, Mme. Chinelo ANOHU, a souligné que « 40 millions d’Africains ont été acculés à vivre sous le seuil de la pauvreté dont principalement les femmes et les jeunes sans emplois en raison de la pandémie du Coronavirus, qui a enrayé deux décennies d’efforts de développement en Afrique en deux ans seulement d’arrêt de l’économie mondiale. Estimant qu’il faudrait au minimum 1,2 milliard de dollars d’investissement direct par an pour permettre aux pays Africains d’assurer à leur économie une forte croissance. »

L’Africa Investment Forum (AIF) est une plateforme dédiée aux placements financiers et visant le développement économique du continent Africain. M. Mark GREEN, le président du centre de réflexion ‘’ Wilson Center’’ et M. Eddy BROWN, le fondateur et dirigeant du fonds de gestion ‘’Brown Capital Management’’, ont également pris la parole lors de cette conférence. Ils ont tour à tour souligné « qu’il est essentiel de donner à l’Afrique toute l’attention qu’elle mérite ».

Selon M. Mark Green « les Fonds Souverains Africains doivent s’adapter aux conjonctures des crises actuelles en cette période de grands bouleversements et de rapides changements. Il a exhorté les dirigeants des Fonds Souverains Africains à stabiliser leurs économies, à répondre aux défis et à saisir toutes les opportunités ‘’. Selon lui « l’avenir du continent Africain passe par l’exécution de grands projets de développement susceptibles d’assurer à chaque pays un fort taux de croissance. Il faut s’adapter aux changements » a-t-il insisté.

Eddy BROWN a pour sa part énuméré les réalisations de Brown Capital Management Africa Forum, soulignant que « cette réunion intitulée « Renforcer le rôle des fonds souverains Africains dans le système financier international », fait partie d’une série de réunions dédiées aux Fonds Souverains. Elle fut précédée de l’événement de signature de 2016 intitulé : « Développement durable à long terme en Afrique : le rôle des fonds souverains » qui a été accueilli à Washington, D.C., et de la réunion de haut niveau co-organisée avec la Banque Centrale du Botswana en 2019 sur le thème « Fonds souverains en Afrique : Principes et meilleures pratiques pour sécuriser l’avenir ». »

Brown Capital Management Africa Forum est une plateforme de premier plan pour un dialogue de fond et orienté vers la recherche de solutions sur les questions clés en matière de commerce, d’investissement et de développement en Afrique, et dans les relations entre les États-Unis et l’Afrique.

Le Dr. Slim FERIANI a pour sa part souligné que « dans un monde qui évolue rapidement, il importe d’évaluer correctement les besoins d’investissements et de s’assurer de la mise en exécution de projets de développement durable. » M. Feriani a également ajouté que « grâce à ces rencontres de nouveaux partenariats ont été noués afin de mieux intégrer les Fonds Souverains Africains au système financier international et que le dialogue reste ouvert pour renforcer les relations commerciales entre diverses parties. »

Les fonds souverains servent d’outils essentiels pour stabiliser les économies, promouvoir le développement et l’épargne et assurer le transfert de richesses aux générations futures. En 2021, les fonds souverains avaient à gérer 10 500 milliards de dollars d’actifs, représentant 11% de l’économie mondiale.

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https://www.lanation.dj/fsd-finance-reunion-de-haut-niveau-a-washington-d-c-les-fonds-souverains-africains-appeles-a-mieux-integrer-le-systeme-financier-international/

 

La Secrétaire d’Etat chargée des Investissements et du Développement du Secteur Privé « SEIDSP », Madame Safia Mohamed Ali, et le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti « FSD », Dr. Slim Feriani, ont procédé hier dans les locaux du Secrétariat d’Etat, à la signature d’un Protocole d’Accord.

Le SEIDSP et le FSD, ont décidé de joindre leurs efforts de manière à promouvoir et développer les investissements dans les secteurs stratégiques de l’économie Djiboutienne.

L’objet du Protocole d’Accord signé est d’établir les principes de coopération entre les deux institutions pour attirer d’avantage d’investissements directs étrangers dans le secteur privé de la République de Djibouti.

Depuis sa création, le Fonds Souverains de Djibouti développe des partenariats avec les principaux acteurs du secteur privé locaux et internationaux pour qu’ils investissent et apportent leur expertise dans les secteurs prioritaires portés par la Vision 2035. Aujourd’hui, le rapprochement entre le FSD et le SEIDSP vise à œuvrer ensemble pour mettre en avant les atouts majeurs de l’économie Djiboutienne afin d’attirer les investisseurs du secteur privé pour accélérer la croissance économique. L’un des volets de cette collaboration sera le partage d’informations ainsi que l’identification et l’évaluation de prises de participations du FSD dans des projets s’inscrivant dans la Vision 2035. Ce partenariat stratégique va faciliter la coordination d’activités conjointes d’assistance technique et la conduite de projets d’intérêts communs.

Lors de l’entrevue, en marge de la cérémonie de signature du Protocole d’Accord, la Secrétaire d’Etat Mme Safia Mohamed Ali s’est réjouie de travailler en étroite collaboration avec le Fonds Souverain de Djibouti, et a affirmé que la synergie entre les deux acteurs intervenants dans la promotion des investissements et le développement du secteur privé permettra d’accélérer l’accès au financement de grands projets en impliquant les entreprises privées, grâce aux efforts mutuels engagés par les signataires de ce protocole. Le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti, Dr. Feriani, a souligné, pour sa part, l’importance de booster le secteur privé de Djibouti. Une expansion rapide de l’investissement privé est une formidable aubaine pour le développement économique et social de Djibouti.

A travers ce partenariat avec le Secrétariat d’Etat chargé des Investissements et du Développement du Secteur Privé, le FSD jouera pleinement son rôle de bras financier et d’investissement de l’Etat de Djibouti.

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Le SEIDSP et le FSD : ensemble pour stimuler les investissements et le développement du secteur privé | LA NATION

Signature d’un protocole d’accord entre le Fonds Souverain de Djibouti et le Fonds d’Investissement Meridiam pour le développement de projets d’infrastructures.

Dimanche 24 Juillet 2022, le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) et Meridiam ont procédé à la signature d’un protocole d’accord afin de fédérer leurs compétences pour la réalisation de projets d’infrastructures permettant de contribuer au développement économique et social de la République de Djibouti.

Cet accord est l’aboutissement de cinq mois d’un long et patient travail, et de sérieuses discussions entre les deux parties ; Il couronne une visite, la première du genre, entreprise à Djibouti en février dernier, par une délégation de haut niveau de Meridiam menée par Marvin BELL, le Directeur des Opérations pour l’Afrique de l’Est.

Le Directeur Général du FSD, Dr. Slim FERIANI a par la suite entrepris une visite au siège de Meridiam, à Paris, pour approfondir ces discussions avec M. Mathieu PELLER, le Directeur des Opérations pour l’Afrique, et ses collaborateurs.

Meridiam est un fonds d’investissement à mission spécialisée dans le développement, le financement et la gestion à long terme d’infrastructures publiques durables dans trois secteurs d’activités à savoir : la mobilité des biens et des personnes ; la transition énergétique et l’environnement ; et les infrastructures sociales. Créé en 2005, Meridiam a d’abord investi en Europe et en Amérique du Nord avant de s’intéresser au continent Africain où il a lancé ses opérations à partir de 2015. En 2021, Meridiam comptait à son actif 80 milliards de dollars Américains de financement dans plus de 100 projets en développement, en construction ou en opération dans 26 pays, en Europe, en Amérique du Nord, et en Afrique où quatre bureaux sont établis.

En signant ce protocole d’accord avec Meridiam, le FSD s’inscrit pleinement dans la Vision 2035 visant le développement du secteur privé en y attirant l’un de ses acteurs les plus prestigieux à l’échelle internationale.

Très actif sur notre jeune continent (l’Afrique), le Fonds Meridiam se positionne comme une plateforme d’investissement pionnière qui se soucie d’innover en mettant à l’honneur les énergies vertes et des édifices respectant l’impact sur les populations autochtones et leur environnement avec notamment le recyclage de matières premières ou l’utilisation de matériaux à portée de main d’une région donnée. Dans tous ses projets en Afrique, Meridiam forme en priorité les talents professionnels locaux pour ensuite leur léguer la gestion des projets une fois leur compétence acquise sur le terrain.

Meridiam a notamment accompagné la réalisation de plusieurs projets essentiels tels que les Bus Electriques et la mise en services de quatre Centrales Solaires au Sénégal, la construction d’une centrale géothermique en Éthiopie, la construction d’une centrale à biomasse en Côte d’Ivoire ou encore l’appui à la construction de Data Centres dans plusieurs grandes capitales Africaines pour ne citer que quelques exemples.

Ce mémorandum d’entente historique en place avec Meridiam, permet au Fonds Souverain de Djibouti de passer à la phase de réalisations, à court et moyen-terme, de projets en partenariat dans différents secteurs prioritaires. Ont été évoqués à la validation de cet accord les projets suivants :

  1. Un projet d’énergie solaire ou éolienne permettant de contribuer à l’indépendance énergétique de la République de Djibouti ;
  2. Un projet d’infrastructure sociale, à l’instar d’un établissement scolaire ou hospitalier permettant d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des concitoyens ;
  3. Une ou plusieurs composantes du projet de parc industriel dénommé Djibouti « Damerjog Industrial Park » contribuant au développement de la République de Djibouti en tant que place régionale logistique et industrielle d’importance ;
  4. Le projet de nouvel aéroport international permettant de développer la desserte de la République de Djibouti ;
  5. Un projet de data centre permettant de faire de la République de Djibouti un nœud de communication.

La cérémonie de signature du mémorandum d’entente s’est tenue en présence du Directeur Général du FSD, Dr. Slim FERIANI, du Directeur des Investissements de Meridiam M. Guilhem VECTEN, de M. Jean-André GBARSSIN, Chief Investment Officer du FSD, et de M. Kaid DJAMA, Analyste au FSD.

Dans une brève intervention, le Dr. FERIANI s’est félicité de la conclusion d’un tel accord de partenariat, se déclarant persuadé que « ce nouveau partenariat consolidera le rôle du FSD en tant qu’interlocuteur et partenaire stratégique de choix pour les investisseurs étrangers à Djibouti ». Il a par ailleurs ajouté « nous confirmons que nous ciblons les partenaires de choix dans la réalisation de projets d’infrastructure ayant un impact positif sur l’économie du pays et sa population conformément aux réalisations attendues dans la mise en œuvre de la Vision 2035 portée par S.E. Monsieur ISMAËL OMAR GUELLEH, Président de la République de Djibouti. »

Le FSD et Meridiam partagent, en outre, les mêmes objectifs de voir les populations locales tirer un meilleur profit des différents projets exécutés, qu’ils soient respectueux de leur environnement immédiat et que le principe de la bonne gouvernance soit respecté.

Les deux équipes s’attacheront à accorder une attention particulière aux questions de développement durable, d’investissement responsable et de croissance inclusive des projets à réaliser sur le territoire Djiboutien.

-Fin-


Le fonds souverain de Djibouti et le fonds d’investissement Meridiam signent un protocole d’accord pour bâtir des infrastructures durables | LA NATION

Le Chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, a présidé hier lundi, en fin de matinée, au Palais de la République, une cérémonie de signature de deux accords dédiés au renforcement du dispositif énergétique national. Le premier de ces deux accords est intervenu entre le Ministre de l’Energie, Chargé des Ressources naturelles, M. Yonis Ali Guedi et M Hussain Al Nowais, Président de la société émiratie AMEA POWER, spécialisée dans la conception, la réalisation et l’exploitation d’édifices énergétiques. Cet accord fonde, entre les deux parties, un partenariat dédié à la mise sur pied d’une centrale électrique solaire dans la localité djiboutienne du Grand Bara. Appelé à couvrir à hauteur d’un quart les besoins énergétiques nationaux, ce projet s’inscrit dans le droit fil du programme ambitieux visant à doter, à terme, la République de Djibouti d’une véritable indépendance et souveraineté énergétique.

Il milite également dans le sens de l’évolution de notre pays à recourir à moyen terme à une énergie exclusivement verte, entièrement propre.

Quant au second de ces deux accords réalisés aujourd’hui sous l’égide du Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, il est intervenu entre les trois parties que sont l’Electricité de Djibouti (EDD), le Fonds souverain de Djibouti (FSD) et la société émiratie AMEA POWER. Et établit une convention de droit en vertu de laquelle le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) et la société émiratie AMEA POWER sont les partenaires financiers de l’EDD à travers ce projet de centrale électrique solaire du Grand Bara. Ce sont les responsables en chef des partenaires distincts de ce second accord, en l’occurrence le Directeur Général de l’EDD, M. Djama Ali Guelleh, le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), M. Slim Feriani et le Président de la société AMEA POWER, M. Hussain Al Nowais, qui ont procédé à sa signature.

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Signature d’un double accord au profit du développement énergétique national placée sous le haut patronage du Président de la République | LA NATION

Dimanche 3 juillet 2022, Le Ministère délégué Chargé de l’Economie Numérique et de l’Innovation et le Fonds Souverain de Djibouti ont signé un protocole d’accord pour la mise en œuvre d’Investissements dans le Numérique et l’Innovation.

La Ministre déléguée chargée de l’Economie Numérique et de l’Innovation Mme. MARIAM HAMADOU ALI a signé dimanche dernier dans les locaux du ministère, un mémorandum d’entente avec le directeur général du Fonds Souverain de Djibouti, Dr. Slim FERIANI.

Cet accord d’entente entérine la collaboration des deux institutions pour la mise en œuvre de la feuille de route Djibouti Smart Nation portée par le président de la République. En tant que moteur de croissance, le numérique est une priorité nationale pour Djibouti, pour relever les défis de création d’emplois, de création de richesses et un levier pour transformer les services publics et les rendre accessibles à tous les citoyens dans toutes les régions de Djibouti.

Ce partenariat vient renforcer la collaboration du Ministère avec l’ensemble des autres institutions publiques, et notamment le Ministère du Budget et l’Autorité des ports ; œuvrant à créer un écosystème numérique favorable à l’investissement, l’entreprenariat et l’innovation. Cet accord d’entente va renforcer cette collaboration pour le développement d’un écosystème favorable à l’économie numérique notamment par le soutien du fonds souverain dans les projets à forte valeur ajoutée. Elle prévoit, entre autres, la mise en place du Crowdfunding, la mobilisation des fonds dédiés aux startups ainsi que les Infrastructures incluant le développement des « datacenters ».

Dans le cadre de ce concept, un projet FinTech sous forme de première plateforme de « Crowdfunding » à Djibouti, permettra d’apporter un instrument adapté pour le financement de nos jeunes porteurs de projets. La Ministre a insisté sur la valorisation des câbles sous-marins permettant d’attirer les leaders mondiaux des infrastructures numériques pour faire de Djibouti le Data centre de l’Afrique et offrir un service de connectivité de qualité et à des prix abordables pour nos citoyens. Ces investissements créeront des emplois de compétences de très haut niveau pour nos jeunes.

Le Directeur général du Fonds Souverain de Djibouti, Dr. Feriani, a souligné, pour sa part, l’importance de booster l’écosystème entrepreneurial de Djibouti à travers ce partenariat avec le Ministère de l’Economie Numérique et de l’Innovation où le Fonds Souverain jouera pleinement son rôle de bras financier et d’investissement de l’Etat dans ces domaines.

Le Président de la république, SE. M. ISMAEL OMAR GUELLEH, a insisté sur la nécessité d’atteindre des résultats concrets et de mettre en œuvre des projets digitaux, dans le cadre de la vision 2035 et du Plan National de Développement « Djibouti Inclusion Connectivité Institutions ».

Il s’en est suivi la signature du Mémorandum d’Entente et le démarrage des travaux pour le projet « Crowdfunding » à réaliser dans les 6 à 12 mois prochains. Il a pour vocation le financement des PME et des startups opérant à Djibouti ; et de mobiliser des investisseurs nationaux, des investisseurs de la diaspora Djiboutienne ainsi que des investisseurs internationaux.

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LE MENI ET LE FSD SIGNENT UN PROTOCOLE D’ACCORD POUR LA MISE EN ŒUVRE D’INVESTISSEMENTS DANS LE NUMERIQUE ET L’INNOVATION | LA NATION

Le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), Dr. Slim FERIANI, a participé au lancement et à la signature du protocole d’accord pour la création du Forum Africain des Investisseurs Souverains (ASIF) qui s’est tenu les 20 et 21 Juin à Rabat, au Maroc.

ATTIRER LES CAPITAUX PRIVÉS EN FAVEUR DE L’INVESTISSEMENT EN AFRIQUE

Le Dr. Slim Feriani a pris part les 20 et 21 juin derniers à Rabat, au Maroc, à la cérémonie de lancement du Forum Africain des Investisseurs Souverains, dont l’acronyme en anglais est l’«African Sovereign Investors Forum ou ASIF ». L’ASIF se veut être une plateforme de coopération d’une dizaine de Fonds d’Investissements Africains ambitionnant de travailler de concert pour mieux capter les capitaux privés étrangers sur les marchés financiers et ce, au bénéfice du développement et de la croissance en Afrique. C’est à l’initiative du Fonds d’Investissement stratégique du Maroc, Ithmar Capital, que s’est tenu ce forum de deux jours.

Un partenariat multidimensionnel est ainsi noué pour tenter de mobiliser d’importants fonds qui seront consacrés au financement de grands projets liés à l’industrialisation, au renforcement des infrastructures, à la logistique, à la transition énergétique, au commerce électronique en passant par l’amélioration des services de santé ou l’enseignement à distance.

Même s’il ne manque pas d’atouts et de potentialités, le continent Africain a besoin d’importants capitaux pour financer sa croissance et son décollage économique nonobstant des crises qu’il peut traverser ou des aménagements à rechercher pour amoindrir le poids de la dette.

Les Fonds Souverains ont été créés dans cette optique de mieux capter le flux des investissements privés pour hâter la croissance et le développement des différents pays dont les dirigeants sont soucieux du devenir de leurs générations futures.

Selon la CNUCED (Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement), seulement 83 milliards de dollars ont été investis sur le continent Africain en 2021, soit 5,2% du flux enregistré à l’échelle mondiale. L’Investissement Direct Étranger (IDE) en Afrique doit donc être plus conséquent et ce à quoi les dirigeants des Fonds Souverains vont s’atteler afin d’asseoir entre eux un partenariat plus solide et solidaire où des projets communs peuvent être défendus dans le cadre notamment de l’intégration économique régionale.

RENFORCER LA COOPÉRATION DES FONDS SOUVERAINS AFRICAINS

Ce Forum a pour objet de promouvoir une action collective et concertée des fonds souverains et stratégiques africains au profit du développement et de la croissance du continent pour une Afrique plus résiliente, inclusive, durable et autonome.

Le Fonds Souverain de Djibouti devient ainsi membre fondateur de ASIF, avec huit autres Fonds Souverains Africains.

La Cérémonie de signature du protocole d’accord mettant en place le Forum Africain des Investisseurs Souverains (ASIF).

La Cérémonie de signature du protocole d’accord mettant en place le Forum Africain des Investisseurs Souverains (ASIF).

L’objectif principal de ASIF est donc de fédérer ses membres autour des principaux enjeux de développement sur le continent, notamment dans des secteurs prioritaires sous-financés. ASIF adressera les secteurs clés pour le continent, tels que les infrastructures, la sécurité alimentaire, l’industrialisation, l’urbanisation ou encore le changement climatique.

Les Fonds Souverains membres de l’ASIF étant :

  1. Fundo Soberano de Angola (Angola)
  2. Fonds Souverain de Djibouti (FSD)
  3. The Sovereign Fund of Egypt (Égypte)
  4. Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (Gabon)
  5. Ghana Infrastructure Investment Fund (Ghana)
  6. Ithmar Capital (Maroc)
  7. Nigeria Sovereign Investment Authority (Nigeria)
  8. Agaciro Development Fund (Rwanda)
  9. Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (Sénégal)

ASSEOIR UN PARTENARIAT VARIÉ ET MULTIFORME

La signature de la Lettre d’intention entre la Banque africaine de développement (BAD), Africa50 et ASIF.

Lors de cette cérémonie, une lettre d’intention tripartite a été signée entre ASIF, La Banque Africaine de Développement (BAD) et Africa50, portant sur un accord de collaboration autour des sujets d’identification et de préparation de projets, la mobilisation de capitaux et la coopération pour le développement des compétences et des expertises.

Les fonds souverains les plus puissants au monde, Abu Dhabi Investment Authority (ADIA), ADQ et Kuwait Investment Authority (KIA), également présents à la cérémonie de lancement, apportent leur soutien à ASIF au travers la signature de la Déclaration de Rabat, illustrant le fort intérêt des investisseurs institutionnels et privés pour cette initiative.

Cette première édition a vu la participation de grands experts et décideurs dans les domaines de l’investissement, de l’économie et du développement durable de l’Afrique qui ont pu échanger sur les opportunités d’investissements qu’offre l’Afrique.

Plusieurs thèmes ont été abordés lors de panels durant ces deux jours, sur les priorités et opportunités d’investissement qui émergent à la lumière du potentiel inexploité de l’Afrique et des récents développements économiques et géopolitiques, le rôle des investisseurs souverains pour conduire une croissance durable, résiliente et inclusive en Afrique et les investisseurs patients et avisés dans leur rôle d’accélérateurs de la mobilisation et du déploiement de capitaux privés à travers toute l’Afrique.

Intervention de Dr. Slim Feriani au cours du panel portant sur le thème « Potentiel Inexploité et Défis : Des opportunités Prometteuses à Saisir ».

« C’est un évènement historique. Une excellente initiative pour l’intégration intra-Africaine, le partenariat et le développement des fonds souverains Africains. Nous serons plus forts ensemble, en guidant les investisseurs responsables dans leurs quêtes de création de valeur durable sur les marchés africains. ASIF c’est aussi une vision commune, celle d’unir nos forces pour contribuer au développement durable de notre cher continent, l’Afrique. » a souligné le Directeur Général du FSD, Dr. Feriani.

La naissance de ASIF est la preuve d’une volonté forte des Etats d’Afrique de se concerter dans leurs stratégies de mobilisation de capitaux internationaux pour financer la croissance du continent. Il est certain que les membres et partenaires de ASIF ne seront que plus nombreux dans les années à venir.           

-Fin-


FSD – DJIBOUTI MEMBRE FONDATEUR DU « AFRICAN SOVEREIGN INVESTORS FORUM » (ASIF) | LA NATION

Le Directeur Général du FSD, Dr. Slim Feriani a été reçu jeudi 9 juin par le Président du Conseil Régional de Tadjourah Monsieur Omar Houssein et les autres membres du Conseil Régional de Tadjourah (CRT). Une réunion de sensibilisation et de vulgarisation du rôle du FSD s’est tenue au siège du CRT. Les deux parties ont exploré ensemble les opportunités d’investissement multi-sectorielles dans la région.

Le Dr. Slim Feriani a entrepris une tournée d’information et de sensibilisation dans les régions afin d’expliciter aux autorités locales et autres acteurs économiques et sociaux les missions et objectifs du Fonds. Il a pu ainsi avoir, le jeudi 9 juin, une réunion de travail avec l’ensemble des membres du Conseil régional de Tadjourah qui avaient à leur tête le Président du Conseil M. Omar Houssein.

Le conseil régional de Tadjourah concoure avec l’Etat au développement économique et social de la région ; ce fut pour les participants l’occasion d’explorer et d’identifier avec le Directeur Général du Fonds Souverain, les opportunités d’investissement multi-sectorielles dans cette région du territoire national.

Chef-lieu de la région, la ville blanche puise sa force de sa position géographique avantageuse. Le port commercial de la ville de Tadjourah a longtemps servi d’interface entre les hauts plateaux éthiopiens, et l’intérieur de la corne de l’Afrique.

Les interlocuteurs de Dr. Feriani ont focalisé leurs interventions sur le renforcement des infrastructures dont a récemment bénéficié Tadjourah, des projets soutenus par les autorités, comme le nouveau Port de Tadjourah, le Port du Goubet et le nouveau corridor Tadjourah-Balho, qui font de la ville aux sept mosquées un pivot central pour le développement de toute une région.

Ajouté à ses importantes infrastructures l’apparition d’une corniche et d’une zone résidentielle avec de jolies villas, qui enrichit de plus belle le patrimoine de la ville antique.

Tadjourah dispose de nombreux autres atouts économiques touchant les secteurs de la pêche, l’agriculture, le tourisme et l’artisanat ; ce qui constitue autant d’opportunités de création d’emplois. Le Conseil Régional de Tadjourah et le FSD comptent de concert mettre l’accent sur les secteurs essentiels recensés lors de ces échanges de points de vue pour stimuler l’économie de la région du nord.

ETENDRE SON DOMAINE D’INTERVENTION ET SOUSCRIRE AU DEVELOPPEMENT DES REGIONS

Dr. Feriani a rappelé à cette occasion à ses interlocuteurs le rôle et les objectifs stratégiques du Fonds. Cette démarche rentre dans le cadre de la « Vision 2035 » de Son Excellence Monsieur le Président de la République Ismaël Omar Guelleh, qui a bien précisé le rôle du FSD et ses objectifs dont le développement de l’économie locale doit devenir prioritaire.

La concrétisation de cette vision passe par la diversification économique, en donnant à chaque région les moyens et possibilités d’exploiter leurs propres ressources et autres potentialités dans divers secteurs porteurs. Ceci pour asseoir une croissance soutenue, inclusive et surtout pérenne et durable.

L’un des rôles principaux du Fonds Souverain de Djibouti consiste à attirer des partenaires stratégiques, techniques et financiers, nationaux et internationaux, pour assurer le financement et la réussite des projets porteurs et structurants.

« Le Président du Conseil Régional de Tadjourah et moi-même sommes confiants » a indiqué Dr. Feriani. La réunion de travail avec le conseil régional de Tadjourah fut enrichissante, fructueuse et prometteuse.

« Les efforts concertés et soutenus entre le Conseil régional de Tadjourah et le Fonds Souverain de Djibouti peuvent avoir des retombés positives extrêmement importantes sur notre région tant sur le plan économique que social. Il a été conclu que des visites similaires seront régulièrement faites dans la région pour ensemble bâtir nôtre développement. Nous sommes certains que le FSD est un excellent ambassadeur pour la promotion de nos régions auprès des investisseurs et affirmons notre engagement dans la réussite de ce projet » a déclaré le président du CRT, M. Omar Houssein.

« L’union fait la force et nous travaillerons main dans la main pour générer des investissements stratégiques en faveur du développement économique et social de la belle et riche région de Tadjourah. L’impact du FSD doit être à l’échelle régionale et nationale de Djibouti. » a conclut le Directeur Général du FSD, Dr. Feriani.

Il est évident que ces rencontres de sensibilisation et de vulgarisation sur le rôle du FSD se poursuivront avec les responsables des autres régions.

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FSD – Le Fonds Souverain De Djibouti s’engage à soutenir le développement économique de la Région de Tadjourah | LA NATION

Le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti, Dr. Slim Feriani et son Chief Investment Officer « CIO », M. Gbarssin, reçoivent le 24 Mai 2022, le Directeur Général et CIO de Kasada Capital Management.

Basée en Afrique du Sud, Kasada Capital Management est une plateforme d’investissement indépendante dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne. L’entreprise a été lancée en 2018 avec le soutien de Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’État du Qatar, et d’Accor, un leader mondial de l’hôtellerie avec 40 marques d’hôtels. La stratégie d’investissement de Kasada Capital Management couvre tous les segments de l’hôtellerie, de l’économie au luxe, et cible à la fois des projets d’hôtels Brownfield (à construire) ainsi que Greenfield (reprises et rénovations d’hôtels existants).

Cette importante visite du Directeur Général et CIO de Kasada Capital Management, M. David Damiba, entre dans le cadre de l’étude d’une collaboration entre le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) et Kasada dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme à Djibouti.

Le Directeur Général du FSD, Dr. Slim FERIANI, a inscrit plusieurs activités à l’agenda de visites de M. Damiba, qui a notamment rencontré Son Excellence Monsieur Mohamed Warsama DIRIEH, Ministre du Commerce et du Tourisme et ses proches collaborateurs notamment le Secrétaire Général du Ministère et le Directeur de l’Office National du Tourisme de Djibouti (ONTD).

La délégation a également rencontré durant cette mission Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Banque Centrale, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, de hauts responsables au Ministère de l’Économie et des Finances, le Président de l’autorité des ports et des zones franches de Djibouti (APZFD), le Président du Conseil Régional de Tadjourah et le Directeur Général de Air Djibouti ; et enfin des acteurs du secteur privé actifs dans le secteur du tourisme à Djibouti.

1,5 MILLIARDS DE DOLLARS A INVESTIR DANS LE SECTEUR TOURISTIQUE ET HOTELIER EN AFRIQUE

Avec une force de frappe impressionnante de 1,5 milliards de dollars à investir dans le secteur touristique et hôtelier en Afrique, le Groupe Kasada vise, dans les trois (3) années à venir, à déployer tous ces capitaux dans les pays Africains en investissements Brownfield et Greenfield. Avec pour objectifs de développer une vingtaine d’hôtels dans une dizaine de pays Africains dans les dix-huit (18) prochains mois, pour atteindre environs cinq mille (5000) chambres ; générant ainsi plusieurs milliers d’emplois.

Lors de sa visite, M. Damiba a pu apprécier et constater l’attractivité et l’énorme potentiel du secteur du tourisme à Djibouti qui s’impose comme un moteur majeur de la croissance et du développement socioéconomique. Le CIO de Kasada Capital Management a ainsi exprimé un fort intérêt pour investir sur le territoire au travers la réalisation de plusieurs projets d’infrastructures hôtelières.

UN INVESTISSEMENT DE 50 A 100 MILLIONS DE DOLLARS QUI GENERERAIT 1,5% A 3% DE CROISSANCE DIRECTE DU PIB DE DJIBOUTI.

Le Groupe Kasada et le FSD étudient un potentiel investissement à hauteur de 50 à 100 millions de dollars dans le secteur du tourisme à Djibouti, ce qui générerait rapidement 1,5% à 3% de croissance directe du PIB et la création et formation de 500 à 1000 emplois directs ; et un grand nombre d’emplois indirects y compris dans le secteur de l’artisanat.

Déjà présent sur plusieurs pays comme le Sénégal, la Côte d’ivoire ou encore le Cameroun, la stratégie d’expansion du Groupe vise notamment les villes clés d’Afrique Sub-Saharienne. Une entrée de Kasada dans le marché hôtelier Djiboutien renforcerait l’empreinte de la marque dans cette région de la Corne d’Afrique qui offre de solides opportunités de croissance.

Dans sa participation au développement et à la diversification économique de Djibouti, le FSD a pour rôle d’attirer des partenaires internationaux leaders dans les secteurs stratégiques, comme le secteur du tourisme, identifiés dans le cadre de joint-ventures ou d’alliances économiques. Le tourisme est au cœur de la vision 2035 portée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Ismail Omar Guelleh œuvrant ainsi à améliorer l’employabilité des Djiboutiens et une prospérité inclusive et durable.

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FONDS SOUVERAIN DE DJIBOUTI ET KASADA : VERS UN PARTENARIAT STRATÉGIQUE POUR RENFORCER L’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES HÔTELIÈRES À DJIBOUTI | LA NATION

Piloté par Dr. Slim FERIANI, le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) rejoint l’International Forum of Sovereign Wealth Funds (IFSWF). Ce Forum compte aujourd’hui les fonds souverains de 40 pays.

Créé en 2008, le Forum international des fonds souverains (IFSWF), est une organisation à but non lucratif qui s’engage à promouvoir la bonne gouvernance, les pratiques de gestion des investissements et le renforcement de la collaboration entre les fonds. L’IFSWF cherche également à promouvoir une meilleure compréhension de l’activité des fonds souverains auprès des gouvernements et des institutions financières.

Le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) traduit à travers cette admission, sa volonté d’adhérer aux « 24 Principes de Santiago ». Ce code, élaboré par les membres du groupe de travail des fonds souverains (IWG) à la création du forum, fixe les principes et pratiques généralement acceptés (PPGA ou GAPP) auxquels se soumettent les membres de l’IFSWF.

rCes principes sont guidés par les objectifs fondamentaux suivants :

  • Contribuer au maintien de la stabilité du système financier mondial et de la libre circulation des capitaux et des investissements ;
  • Se conformer à toute réglementation et aux obligations de communication de l’information financière en vigueur dans les pays où ils investissent ;
  • Réaliser leurs investissements sur la base de considérations de risques économiques environnementaux et sociales ;
  • Se doter de structures de gouvernance transparentes et saines permettant de disposer de mécanismes appropriés de contrôle opérationnel, de gestion des risques et de responsabilisation.

Les Principes de Santiago, ont pour but de promouvoir l’indépendance, la transparence et la responsabilité des fonds souverains.

Dr. Slim Feriani, Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti, a déclaré :

« L’admission au l’IFSWF est une étape importante pour le FSD. En rejoignant la communauté de l’IFSWF, nous serons en mesure de renforcer notre gouvernance et de créer de nouveaux partenariats qui accélèreront le développement et la diversification de l’économie en maximisant le potentiel des ressources stratégiques de Djibouti. »

Le FSD a pour mission le développement durable et la croissance inclusive de l’économie djiboutienne pour créer des richesses qui serviront les générations futures de la République de Djibouti.

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LE FONDS SOUVERAIN DE DJIBOUTI EST SELECTIONNÉ PAR L’INTERNATIONAL FORUM OF SOVEREIGN WEALTH FUNDS (IFSWF) | LA NATION

https://www.ifswf.org/members/fonds-souverain-de-djibouti

En 2020, et dans le cadre de la Vision 2035 de Son Excellence Monsieur le Président de la République Ismail Omar Guelleh, l’État a créé un fonds souverain, le Fonds Souverain de Djibouti (FSD). La mission du fond est de contribuer à une diversification économique rapide ainsi qu’un développement social et économique et une prospérité, inclusifs et durables.

Le FSD est en voie de catalyser les investissements dans des secteurs stratégiques de l’économie, tels que les ressources naturelles et les énergies renouvelables, les télécommunications, les infrastructures numériques et traditionnelles, les services financiers, la technologie, le tourisme, la santé et l’enseignement. Ceci va contribuer à la diversification de l’économie Djiboutienne et la création d’emplois et d’épargne intergénérationnelle.

Inspiré par Temasek et la success story de Singapour

L’inspiration pour le FSD a été Temasek, le premier fonds souverain de Singapour. Les deux pays sont similaires – tous deux petits mais au cœur de régions vastes et dynamiques – même si Djibouti fait 30 fois la taille de Singapour et n’est pas une île mais plutôt un pays côtier sur la corne de l’Afrique, un continent abritant actuellement environ 1,4 milliard d’habitants et en abritera environ 2,5 milliards d’habitants dans 25-30 ans.

Singapour a lancé Temasek avec Singapour Telecom il y’a environ 45 ans. Ils n’avaient pas grand-chose en termes de revenus pétroliers ou de toute autre ressource naturelle.

La composition du portefeuille du FSD

Comme l’a stipulé en toute clarté et transparence la Loi FSD de Mars 2020, le FSD a été doté d’un portefeuille réunissant des actifs stratégiques du pays : 100% de Djibouti Telecom ; 40% de Great Horn Investment Holding (GHIH) dont les sociétés couvrent surtout les activités portuaires et génèrent une grande partie du PIB (Produit Intérieur Brut) ; et l’Electricité de Djibouti le champion national de l’énergie. En l’absence pour l’instant de revenus de ressources naturelles, les ressources financières nécessaires pour les investissements du FSD proviennent également sous forme de 20% des loyers annuels que les différentes bases militaires paient à l’Etat de Djibouti.

Impact et effet multiplicateur du FSD

La priorité du FSD à court et moyen-terme est d’investir à Djibouti même. Ceci sera suivi à long-terme par des projets qui renforceront l’intégration régionale avant de chercher à diversifier ses actifs à l’international. Cette stratégie est celle qui a été adoptée par les fonds souverains en général durant les dernières décennies.

La taille des investissements variera en fonction du secteur et de la complexité du projet. En général, le FSD sera un investisseur minoritaire avec une participation maximale de 25% dans les projets.

Au premier trimestre 2022, le DG et son équipe d’investissement ont développé un programme d’investissement de 100 millions de dollars dans plusieurs projets s’inscrivant dans la réalisation du Plan National de Développement Djibouti ICI (Inclusion Connectivité Institutions).

Il est important de préciser que les 100 millions de dollars évoqués ne concernent que la part minoritaire du FSD (25%) qui travaille avec de nombreux partenaires du secteur privé national et international qui pourront rajouter $700,0 millions : $300,0 millions en Equity (fonds propres) et $400,0 millions en dette privée pour l’effet de levier et une structure du capital optimale. Au total, $800 millions d’investissement sur 3 ans se rajouteront au PIB actuel de $3,4 milliards pour l’accroitre de 23.5% et créer un très grand nombre d’emplois d’ici 2024, juste avec les investissements menés par le FSD pour le moment. Il y’aura également un impact positif additionnel en termes d’exportations de biens et services et de créations de start-up, PME et emplois indirectes.

Limiter l’endettement public et booster le secteur privé

L’objectif pour le FSD est d’être une source d’idées et le partenaire de référence dans une optique PPP (Partenariat Publique Privé) qui va booster le secteur privé à Djibouti. En effet, l’un des rôles principaux du FSD est également d’attirer des partenaires stratégiques, techniques et financiers, nationaux et internationaux, pour assurer les 100% de financement nécessaires sous forme de capitaux propres et par la même limiter l’endettement public.

Aussi, la Loi FSD a prévu dans le mandat du FSD qu’il gère 60% des réserves de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale « CNSS » et 33% de sa trésorerie annuelle. Actuellement, les fonds de la CNSS sont investis principalement dans des dépôts à termes à faible risque et rendement auprès du secteur des banques commerciales locales. Pour ce mandat, le rôle du FSD, en tant que locomotive d’investissement de l’Etat de Djibouti, est donc de diversifier une partie des fonds de la CNSS dans différentes classes d’actifs dans les secteurs de l’immobilier, le marché obligataire international et autres actifs traditionnellement détenus par les fonds de pension. En comptant sur l’expertise et le savoir-faire des compétences du FSD, la CNSS va pouvoir bâtir, comme c’est le cas des autres fonds de pension et retraite dans la majorité des pays, et dans l’intérêt des citoyens Djiboutiens, un portefeuille bien diversifié, générant des rendements bien supérieurs aux taux des dépôts à terme bancaires tout en maitrisant les risques.

Enfin, l’amélioration de la gouvernance et l’application des standards internationaux de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) occupent une place primordiale dans la mission du FSD.

L’équipe du FSD est entièrement de nationalité Djiboutienne, à part le Directeur Général et le responsable de l’investissement (Chief Investment Officer), qui ont été recrutés par des compagnies de recrutement internationales dans toute transparence. Ces deux compétences internationales étaient basées à Londres, la plus grande place financière internationale au monde. Ils ramènent immédiatement une cinquantaine d’années de management, leadership, savoir-faire et expérience dans les finances et l’investissement à l’échelle internationale, qui sont des secteurs et métiers qui n’existent pas encore à Djibouti. L’un de leurs rôles multidimensionnels est le transfert de savoir-faire et la formation de compétences Djiboutiennes dans ces nouveaux domaines et métiers.

Le Directeur Général du FSD : Dr. Slim Feriani

La nouvelle équipe dirigeante du FSD menée par son Directeur Général Dr. Slim Feriani a pris ses fonctions en Décembre 2021 après une année de transition pour le Fonds Souverain né de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République Ismaïl Omar Guelleh.

Dans le cadre de la bonne gouvernance et de la transparence, le recrutement du Dr. Slim Feriani a été fait dans toute la transparence par Korn Ferry – l’une des 5 plus grandes compagnies de recrutement au monde. Korn Ferry est cotée sur la bourse de New York avec une capitalisation boursière de 3 milliards de dollars, employant environ 10.000 experts dans plus que 50 pays.

Dr. Feriani qui est de nationalité British-Tunisienne est résident à Londres et Djibouti en tant que citoyen Britannique. Il est parfaitement trilingue (Anglais, Français et Arabe). Il a été Ministre de l’Industrie, Energie, Mines, Energie Renouvelable et PME en Tunisie.

Dr. Feriani a un MBA et un Ph.D. en Finances et Investissement de la George Washington University à Washington D.C. aux Etats Unis, où il a enseigné des cours de MBA en finance, investissement et finance internationale entre 1989 et 1996. Il est citoyen du Royaume Uni où il a excellé à Londres depuis 1997 dans le monde de la finance et de l’investissement dans des postes à hautes responsabilités, dont ceux de Chief Investment Officer (CIO), Chief Executive Officer (CEO) et Chairman, dans de grandes institutions de renommée mondiale, telles que la banque d’affaires et d’investissements géante Japonaise Nomura. Pendant sa longue carrière de 33 ans, il a pratiqué les meilleures règles et normes internationales de conformité, étique et bonne gouvernance, y compris celles de la Financial Conduct Authority (FCA) qui est le régulateur du secteur financier Britannique, qui comprend 51.000 institutions financières, employant 1 million de personnes et générant presque 10% du PIB du Royaume Uni.

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Fonds Souverain de Djibouti : Créé par et pour la VISION 2035 | LA NATION

Créé voici deux ans, le Fonds souverain de Djibouti affiche de nouvelles ambitions, sous la direction de l’ancien ministre tunisien Slim Feriani. Qui nous détaille en quoi le FSD est au cœur de la stratégie de diversifications de ce pays plein d’opportunités, à l’Est de l’Afrique.

Rencontre avec Omar Ben Yedder

Djibouti a souvent réussi à jouer dans la cour des grands. Ce petit pays, en termes de superficie et de population, est aujourd’hui l’un des hubs logistiques les plus sophistiqués d’Afrique.

Au cœur de sa stratégie à plus long terme se trouve une diversification économique rapide qui entend faire du pays un leader dans les télécommunications, la finance, le tourisme, ainsi que pour développer de nouveaux secteurs tels que les énergies et les ressources renouvelables.

L’un des premiers projets lancé par Slim Feriani sera une plateforme de financement participatif pour aider les start-up et les PME, tel qu’il l’avait engagé avec succès en Tunisie. Il travaille également à la création de la première société de leasing.

Slim Feriani, un Tunisien basé à Londres, a été recruté, fin 2021, pour piloter le nouveau Fonds souverain de Djibouti (FSD).

L’ancien ministre en Tunisie (Industrie, puis Mines et énergies renouvelables) compte plus de 25 ans d’expérience dans les marchés financiers internationaux.

Le FSD devrait contribuer à améliorer la gouvernance et à catalyser les investissements dans les secteurs stratégiques de l’économie, tels que les ressources naturelles et l’énergie durables, les télécommunications, les services financiers, les infrastructures, la technologie, le tourisme, la santé et l’éducation. Dès lors, il constitue « un élément clé du plan de diversification économique de Djibouti », nous explique Slim Feriani.

Concernant la structure du fonds, le gouvernement a confié au FSD la gestion des participations qu’il possède dans trois grandes entreprises publiques. L’une d’entre elles est Djibouti Telecom. Le FSD souhaite faire rentrer un partenaire stratégique dans le capital de l’opérateur téléphonique à la hauteur de 40% de son capital.

L’exemple du fonds Temasek de Singapour

Pour démontrer l’envergure du groupe de télécommunications, dont FSD détient l’ensemble du capital, le directeur général pointe du doigt une carte qui dévoile les huit câbles sous-marins passant par Djibouti.

On le sait, le petit pays est un hub de connectivité pour l’Afrique, ainsi qu’entre l’Est et l’Ouest. Les centres de données et les centres d’appels basés à Djibouti offrent des perspectives de développement considérables.

« Djibouti Telecom, comme Djibouti, est un joyaux caché. Une fois que vous les avez polis, les joyaux brillent et vous illuminent. Avec sa localisation et ses câbles sous-marins, Djibouti Telecom devrait être un acteur majeur de l’interconnectivité au sein de l’Afrique et entre l’Afrique et le reste du monde. »

Le cash-flow récurrent du FSD comprend 20% du loyer annuel que les différentes bases militaires paient au gouvernement de Djibouti, ainsi que les dividendes versés par les sociétés au portefeuille.

Enfin, conformément à la loi promulguée en 2020, le mandat du FSD comprend la gestion de 60% des réserves de la CNSS, la caisse nationale de Sécurité Sociale. Historiquement, le portefeuille de la CNSS a été investi en dépôts à terme dans le secteur bancaire du pays. Désormais, l’objectif est de diversifier les réserves de la CNSS dans différentes classes d’actifs.

Comme exemples à suivre, Slim Feriani cite les réussites d’autres fonds tels que celui du Chili ou le fonds de retraite australien. Il admire aussi les fonds universitaires américains très performants tels que ceux de Harvard ou de Yale. « Nous devons être conservateurs et prudents. Nous prendrons des risques mesurés pour générer des rendements décents en dollars, en privilégiant les revenus fixes internationaux, l’immobilier et les classes d’actifs habituelles des fonds de pension. »

« À bien des égards, notre fonds ressemblera à Temasek, le fonds souverain singapourien, l’un des fonds les plus solides au monde », affirme le gérant du FSD. Les deux pays sont similaires : de petite taille mais au cœur de vastes régions très dynamiques. Djibouti est un pays côtier qui fait 30 fois la taille de l’île de Singapour en termes de masse continentale.

D’ailleurs, Singapour a lancé Temasek avec Singtel, la société de télécommunications de Singapour, il y a environ 45 ans. « Ils n’avaient pas beaucoup de revenus pétroliers ou de toute autre ressource naturelle. Le FSD a été créé avec ce que je considère être les fleurons du pays. » Outre Djibouti Télécom, il cite la holding nationale, Great Horn Investment Holding, dont le fonds détient 40% des parts.

GHIH détient un portefeuille de 27 sociétés qui représentent une part importante de l’économie nationale. La GHIH possède toutes les infrastructures des ports et des zones franches et un diverses entreprises importantes, comme Air Djibouti.

La championne nationale de l’énergie, Électricité de Djibouti, fait aussi partie du portefeuille. Ces trois entreprises, en termes de valeur comptable historique, valent déjà plus d’un milliard de dollars.

Une source d’idées

La stratégie du FSD est de commencer par investir à Djibouti même, puis de se tourner vers des projets qui renforcent l’intégration régionale, avant de chercher à diversifier ses actifs à l’international. « Nous ne pouvons pas parler de construire une Afrique que nous voulons, par des Africains pour des Africains, si nous n’investissons pas nous-mêmes d’abord dans notre continent », considère Slim Feriani. Qui précise : le fonds sera géré avec un portefeuille diversifié, par classes d’actifs, par secteurs et par zones géographiques.

De plus, la taille des investissements variera en fonction des secteurs. L’infrastructure portuaire, par exemple, implique des projets de plusieurs milliards en différentes phases.

Créer une plaque tournante pour les centres de données suppose des investissements en capital plus petits, de l’ordre de quelques millions de dollars. Le fonds sera un investisseur minoritaire, avec une participation pouvant atteindre 25 %.

L’’objectif étant d’encourager les PPP dans lesquels le secteur privé national et international devient le principal moteur de la croissance économique et de la création d’emplois.

Récemment, Meridiam, un important investisseur basé en France, qui compte 18 milliards $ d’actifs sous gestion, était à Djibouti pour évaluer les opportunités d’investissement potentielles, y compris en tant que co-investisseur avec FSD. Slim Feriani voit une opportunité dans un projet de parc industriel en cours appelé Damerjog Industrial Park.

Il tient à souligner que l’un des principaux atouts de Djibouti est son peuple et sa stabilité. Un point clé à noter pour les investisseurs, car la stabilité du franc de Djibouti (environ 178 DJF pour 1 $), perdure depuis une vingtaine d’années. Un risque de change en moins pour les investisseurs.

D’ailleurs, « cette région regorge de réussites de petits États-nation jouant un rôle immense en matière d’influence économique », explique Slim Feriani qui cite Dubaï en parfait exemple.

Djibouti ne fait pas exception ; « Je suis surpris par l’ampleur des opportunités extraordinaires qu’offre le pays, alors même que j’ai investi dans près d’une centaine tout au long de ma carrière ».

Le gouvernement envisage des investissements de 12 milliards d’euros dans le cadre de son plan de développement national 2020-2024, sur l’hypothèse d’une croissance annuelle d’environ 8,5 % d’ici à 2025. Cela s’inscrit dans le cadre de sa « Vision Djibouti 2035 ». L’accent est mis à moyen terme sur l’inclusion, la connectivité et les institutions.

Dès lors, la mission du FSD sera d’aider à attirer les investisseurs mondiaux pour co-investir avec lui. Avant tout, le travail de son directeur général consiste à créer des opportunités pour les investisseurs ;

il prévoit des Road shows pour présenter ses projets. « Une partie de notre travail consiste à nous assurer que nous sommes une source d’idées ; et faire appel à des co-investisseurs internationaux est un élément crucial de notre activité. »

Trouver le bon tempo

Il évoque aussi le secteur des ressources naturelles, un domaine qu’il connaît bien depuis qu’il a été ministre en Tunisie. « Nous n’en sommes qu’au début de l’aventure, mais le lac Assal, qui se trouve à 150 mètres sous le niveau de la mer, n’a pas du tout été exploité et les études indiquent un grand potentiel de richesses. »

Étant donné que le Fonds va investir pour les générations futures, n’est-il pas un peu risqué de parier d’abord sur Djibouti ? Slim Feriani répond : « C’est une question d’ambition, de timing et de priorités. Il faut se tourner vers Djibouti. Il s’agit d’investissements majeurs et de diversification de l’économie du pays.

Nous essayons d’investir dans plusieurs secteurs, en réduisant le risque que l’économie soit trop dépendante des activités portuaires. Cela étant, notre mandat nous permet d’investir jusqu’à 60% de nos actifs en dehors de Djibouti. »

Le pays a un avantage concurrentiel considérable dans la logistique en tant que plaque tournante desservant l’Éthiopie : environ 90% du commerce éthiopien passe par Djibouti.

Dès lors, compte tenu de cette dépendance, on peut se demander si le conflit en Éthiopie assombrit les perspectives ? La réponse de Slim Feriani est claire : « La combinaison de la Covid-19 et de la crise éthiopienne a eu bien sûr un impact négatif sur les chiffres de croissance de Djibouti.

Mais les mesures prises par le gouvernement ont permis d’amortir le choc et de réduire l’impact de ces deux facteurs. La croissance a repris de plus belle et les perspectives sont excellentes. »

Le FSD devrait contribuer à améliorer la gouvernance et à catalyser les investissements dans les secteurs stratégiques de l’économie, tels que les ressources naturelles et l’énergie durables, les télécommunications, les services financiers, les infrastructures, la technologie, le tourisme, la santé et l’éducation.

Bien entendu, « nous avons tout intérêt, en tant que pays voisin et en tant que pays frère, à ce que la situation s’améliore en Éthiopie, l’une des économies à la croissance la plus rapide au monde ».

L’exigence de résultats

De leur côté, les activités portuaires se diversifient. Le géant marocain OCP vient de conclure un accord pour transporter de grandes quantités de phosphates par les ports de Djibouti, à destination de l’Éthiopie, dans le cadre d’un massif projet d’usine d’engrais. « Et il y a encore tellement plus de projets à réaliser », se félicite Slim Feriani.

Lequel se dit « enthousiasmé » par les opportunités qu’il découvre dans le pays. Il apprécie hautement la volonté politique claire à Djibouti de faire avancer vite les choses et de réussir. Son travail implique de travailler de manière stratégique avec les décideurs politiques tout en présentant des dossiers et des projets d’investissement convaincants pour attirer les acteurs du secteur privé.

Il revient sur son embauche, l’an passé : « Le gouvernement a choisi un grand cabinet de recrutement pour chercher un dirigeant au Fonds. D’après nos premiers contacts, je pense qu’il recherchait quelqu’un avec non seulement une expérience en investissements et qui comprend la finance, et aussi un dirigeant qui peut s’aligner sur leur plan de développement national ».

Slim Feriani loue son conseil d’administration et notamment le président du pays, Ismaïl Omar Guelleh, qu’il qualifie de « visionnaire ».

Cela étant, le responsable sait qu’il devra obtenir des gains rapides pour montrer l’impact que le fonds peut avoir. « L’avenir est très excitant. Nous investirons à long terme, mais le court terme est également important. Nous devons déjà rendre les choses tangibles et avoir de bons résultats. Les gens veulent voir les choses changer en mieux. Certains investissements seront réalisés dès cette année. »

L’un des premiers projets sera une plateforme de financement participatif pour aider les start-up et les PME, tel qu’il l’avait engagé avec succès en Tunisie. Il travaille également à la création de la première société de leasing.

Ces nouveaux projets sont conformes à l’orientation stratégique du pays sur l’inclusion financière et la diversification de l’accès au financement. Autre investissement qui devrait porter ses fruits cette année, celui des Data centers, parallèlement à l’opération Djibouti Telecom.

Enfin, Slim Feriani n’oublie pas « un autre joyau caché » : le tourisme. Et c’est un enfant de la Tunisie, pays touristique par excellence, qui est convaincu de l’avenir brillant de ce secteur à Djibouti.

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Slim Feriani : Les ambitions du Fonds souverain de Djibouti – New African – le Magazine de L’Afrique (magazinedelafrique.com)

Le Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), Dr. Slim FERIANI a reçu, la semaine du 13 février 2022, une délégation du Fonds d’investissement privé MERIDIAM

La visite de Meridiam s’est concentrée sur l’étude préliminaire de grands projets d’infrastructures publiques et sociales telles que la Vision de 2035 l’envisage.

Meridiam est une société spécialisée dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques et sociales. Créée en 2005, Meridiam investi dans la réalisation de grands projets d’infrastructures durables qui répondent à plusieurs besoins dont ceux notamment de numérisation, d’énergie renouvelable, de centres hospitaliers, d’écoles, de routes, ports et aéroports. Tous les investissements sont réalisés dans le respect des normes de sécurité, de qualité, et des impacts énergétiques et environnementaux.

En 2021, Meridiam comptait à son actif plus de 100 projets et actifs en développement, en construction ou en opération dans 26 pays, en Europe, en Amérique du Nord, et en Afrique où 4 bureaux sont établis. La société gère dix-huit milliards de dollars d’actifs en equity ou quatre-vingt milliards de dollars de financement déployé incluant la dette et les co-investissements des partenaires de Meridiam.

Plusieurs acteurs se sont mobilisés autour du FSD pour recevoir cette délégation : le Ministre de l’Energie chargé des Ressources Naturelles (MERN), le Gouverneur de la Banque Centrale, le Chairman de GHIH, le Directeur Général de l’ODDEG, le Président de la Chambre de Commerce et le Chairman du FSD.

Le Directeur Général du FSD, Dr. Slim FERIANI, et M. Jean-André Dja GBARSSIN, Chief Investment Officer du FSD, ont organisé ces rencontres pour identifier les opportunités d’investissement qui pourront faire l’objet d’un partenariat.

Outil au service de la réalisation de la Vision 2035 portée par son excellence le Président de la République de Djibouti Monsieur ISMAIL OMAR GUELLEH, le FSD a aussi pour rôle d’attirer les investisseurs et de co-investir avec eux pour renforcer le caractère inclusif et le développement durable de l’économie Djiboutienne.

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LE FONDS SOUVERAIN DE DJIBOUTI ACCUEILLE LE FONDS D’INVESTISSEMENT PRIVÉ MERIDIAM | LA NATION